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automne encore ( pas pour longtemps, hélas !)

Cette fois, l'automne a jeté ses derniers feux; l'or ne ruissellera plus longtemps sur les rives du fleuve:

 

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Faut il quitter ses sentiers avec la mélancolie funèbre de Lamartine ?

L'automne

Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !
Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !
.......................................... 
On peut préférer ce joli poème pour écolier de Luce Fillol

Feuille rousse, feuille folle

Feuille rousse, feuille folle
Tourne, tourne, tourne et vole !
Tu voltiges au vent léger
Comme un oiseau apeuré.
Feuille rousse, feuille folle !
Sur le chemin de l’école,
J’ai rempli tout mon panier
Des jolies feuilles du sentier.
Feuille rousse, feuille folle !
Dans le vent qui vole, vole,
J’ai cueilli pour mon cahier la feuille qui dansait.

 

Mais ma préférence reste à Lamartine dans ses délicates et mélancoliques "Pensées des morts " si  joliment chantées par Georges Brassens:

 

L'automne 

Voilà les feuilles sans sève
Qui tombent sur le gazon,
Voilà le vent qui s'élève
Et gémit dans le vallon,
Voilà l'errante hirondelle
Qui rase du bout de l'aile
L'eau dormante des marais,
Voilà l'enfant des chaumières
Qui glane sur les bruyères
Le bois tombé des forêts.

L'onde n'a plus le murmure,
Dont elle enchantait les bois;
Sous des rameaux sans verdure
Les oiseaux n'ont plus de voix;
Le soir est près de l'aurore,
L'astre à peine vient d'éclore
Qu'il va terminer son tour,
Il jette par intervalle
Une heure de clarté pâle
Qu'on appelle encore un jour.

........................................... 

Alphonse de Lamartine ("Harmonies poétiques et religieuses" - 1830)
*titre original :
Pensée des Morts.
 Ce poème est infiniment plus long et Brassens n'a pas repris toutes les strophes, heureusement (Lamartine que j'adore  est parfois assommant !) ; ainsi la deuxième ci-dessus n'est pas chantée , par contre, il lui a substitué celle ci :
 
C'est la saison où tout tombe
aux coups redoublés des vents
un vent qui vient de la tombe
moissonne aussi les vivants
ils tombent alors par mille
comme la plume inutile
que l'aigle abandonne aux airs
lorsque des plumes nouvelles
viennent réchauffer ses ailes
à l'approche des hivers
....................... 
 et puis d'autres dont je vous fais grâce car ce serait trop long et vous n'avez qu'à ré-écouter le disque ;
vous l'avez certainement fredonné et d'ailleurs, pouvez vous encore lire " Pensées des morts " sans le chantonner sur la musique composé par Brassens?
Moi pas ; je le chante dans ma tête en vous l'écrivant...merveilleux pouvoirs du poète et du musicien !

 

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