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Je lis dans la presse aujourd'hui:

 - pour DSK, en conférence en Chine , Merkel et Sarkozy ne se comprennent pas entre eux  et aussi : la zone euro est comme un radeau en train de sombrer .

Bravo pour le soutien donné aux marchés qui aggravent la crise et aux agences de notation qui engrangent tous les signes  justifiant l' abaissement de notation des Etats .

Décidément ce type ne sait pas se conduire !

- Anne Sinclair , personnalité féminine la plus marquante de l'année  d'après un sondage pour la gazette (?) Terrafémina .

On aimerait savoir pourquoi.

- les nord coréens éplorés , les scènes de désespoir à Pyongyang après le décès de Kim Jong il ; je suis ému par cette douleur si spontanée; ah , le pays du matin calme !

- la tristesse des joueuses de l'équipe de France  de hand ball après leur défaite contre la Norvège en finale du championnat du  monde ; souveraines et si percutantes en demi finale , elles ont complètement déjoué ; mais quel esprit d'équipe et quelle "fighting spirit" !

A chaque fois que je vois une équipe nationale jouer ainsi, je pense à ces caricatures de sportifs de l'EDF de football en Afrique du Sud ...ah , les pauvres types !

- Cesaria Evora , au paradis du chant , elle l'enchanteuse à la voix si claire , si émouvante;  pas une de ces chansons que je n'aime .

Saudade ...

-  la beauté , après celle du chant, ramène heureusement la sérénité : pureté du geste , perfection des formes , non , il ne s'agit pas de celles d'un top model ou de mon actrice préférée mais de ce pure race espagnole de la publicité de Guerlain pour son parfum Habit Rouge ; animée et en partie interactive , elle offre d'abord de merveilleuses images du cheval dans ses airs naturels , ceux que la haute école a codifié ; si tout va bien, ce lien devrait vous y conduire , sinon, vous la trouverez sur le web en ce moment , par exemple sur lefigaro.fr.

Quand les chevaux du Temps s’arrêtent à ma porte
J’hésite un peu toujours à les regarder boire
Puisque c’est de mon sang qu’ils étanchent leur soif.
Ils tournent vers ma face un œil reconnaissant
Pendant que leurs longs traits m’emplissent de faiblesse
Et me laissent si las, si seul et décevant
Qu’une nuit passagère envahit mes paupières
Et qu’il me faut soudain refaire en moi des forces
Pour qu’un jour où viendrait l’attelage assoiffé
Je puisse encore vivre et les désaltérer.

Jules SUPERVIELLE
(1884-1960)