Splendeurs...
L'automne et ses splendeurs où tout est or , ocre et carmin et où la nature se pare de ses plus beaux habits
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La beauté des jours vient atténuer la douloureuse mélancolie que les vers de Lamartine instillent en nous
Pensée des morts
Voilà les feuilles sans sève
Qui tombent sur le gazon,
Voilà le vent qui s'élève
Et gémit dans le vallon,
Voilà l'errante hirondelle .
Qui rase du bout de l'aile :
L'eau dormante des marais,
Voilà l'enfant des chaumières
Qui glane sur les bruyères
Le bois tombé des forêts.
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C'est la saison où tout tombe
Aux coups redoublés des vents ;
Un vent qui vient de la tombe
Moissonne aussi les vivants :
Ils tombent alors par mille,
Comme la plume inutile
Que l'aigle abandonne aux airs,
Lorsque des plumes nouvelles
Viennent réchauffer ses ailes
A l'approche des hivers....
Novembre et ses frimas viendront bien assez tôt; goûtons aux beautés d'une nature généreuse et endimanchée .