Cost killers

Pas d’hésitation aujourd’hui, je ne résiste pas à prendre dans le Progrès de Lyon, l’excellent billet de Francis Brochet , un éditorialiste que je cite régulièrement ; c’est à propos d’un des seuls petits ilôts verdoyants de notre CGI (= code général des impôts, le mille feuilles le plus indigeste au monde où même les patissiers qui le concoctent ne s’y retrouvent pas toujours ), à savoir l’avantage des jeunes mariés de l’année :

 Ce billet , le voici :« 

"Ils ne respecteront donc rien ? Les cost-killers du gouvernement ont décidé de raboter la plus noble de nos institutions, le mariage. Oui, ce pilier de la société, garant de sa reproduction, s'écroulerait victime de l'impécuniosité de l'Etat. Les mariés de l'année ne pourraient plus cumuler les déclarations d'impôts et leurs réductions. C'est grave, car cette dot fiscale était devenue l'incitation première à passer devant le maire: qui se marie encore pour les enfants, qui assistent le plus souvent au mariage de leurs géniteurs ? Qui parle d'amour, quand il est en vente libre ? Ou de l'union des patrimoines, transmis directement aux petits-enfants ? Que dire, surtout, aux mariés de l'année qui auront la désagréable impression d'avoir été faits cocus par l'Etat ? Alors, sans vouloir paraître grossier, la vérité nous oblige à dire que ce gouvernement commence à nous les raboter menu ! ».

 

Mais oui c’est très grossier, EDF refuse les tarifs sociaux aux plus démunis, les banques nous escroquent en facturant des coûts imaginaires, un ministre voyage en jet privé pendant que l’autre s’enfile des havanes aux frais de la princesse, ça c’est délicat tout plein.

 Bon, pour ces pauvres jeunes mariés , c'est encore un coup de l'inspection des finances, ceux la , je les adore .

Et celle là, de Monsieur Woerth :

 « Dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France, le ministre du Travail rejette l'idée d'un maintien de la retraite à taux plein à 65 ans pour les femmes ayant élevé trois enfants. Et réaffirme son envie de rester au gouvernement. »

 Il manque pas d’air celui la ; c’est dit , passant à Lourdes , je ferai brûler un cierge à la Vierge pour que cesse le lynchage médiatique de ce pauvre garçon.

Soyons fou, de temps en temps…