A Lyon
Bon, faut que je me bouge , ce silence depuis la fin septembre commence à me peser.
A Lyon aussi , on se bouge , il y a ceux qui défilent , longue chenille bigarrée , vociférante, colorée de rouge, de jaune , de banderoles , parfois drôles , le plus souvent sarkostiques sarcastiques ..et puis il y a ceux qui cassent , ce soir encore , comme toute la journée , en plein centre .
Difficile pour les forces de l'ordre de les appréhensder tant ils sont mobiles , plus que les gendarmes du même nom d'ailleurs.
C'est plus facile de f...un pauvre type en garde à vue parce qu'il est passé au feu rouge, hein !
Au milieu des fracas de ce conflit social, l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme condamnant la France pour ses gardes à vue contraires à la convention européenne des droits de l'Homme et la prise de position, aujourd'hu, de la cour de cassation les jugeant à son tour non conformes (elle y a mis le temps, faut croire que cette illégalité la torturait pas beaucoup) sont passés complètement inaperçus.
Enfin , pour le moment car je vous fiche mon billet que MAM, notre fringante garde des sceaux , ne manquera pas de nous gratifier très vite d'une déclaration péremptoire sur le sujet à l'instar de son projet de réforme du système qui n'est qu'un cache-misère ; elle est impayable !
Cela dit , elle est quand même rachidalement radicalement moins mauvaise que sa prédécesseuse.
Revenons à nos moutons béliers casseurs encagoulés des vitrines du centre ville : combien en garde à vue ce soir ?
Une petite poignée ! pourquoi voudrait on qu'ils se gênent ?
Comme dit Bauer, il faudrait mettre de l'huile à présent :
de l'huile dans le projet de réforme et de l'huile de coude pour casser les casseurs.