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Les gens sont méchants !

Comme je suis un peu débordé en ce moment , je meuble; aujourd'hui c'est avec le petit billet quotidien de mon quotidien habituel, un petit coup de griffe ma foi fort bien amené ; évidemment , il ne plaira pas à tout le monde  mais , bof , la prochaine fois , je vous en fourguerai un qui égratigne un peu les autres . Vous êtes impatients , hein ? allez , je livre !

Hollande  la campagne qui rase:

Le Président Sarkozy a tout loisir de s’occuper de la discipline européenne, des gilets pare-balles des policiers, de la couleur des sièges du RER A et même des fréquentations (douteuses selon lui) des joueurs de l’Olympique de Marseille. Il n’a pas besoin de gagner la présidentielle de 2012. Les socialistes s’occupent déjà de la perdre. Deux mois ont suffi à briser net l’élan de leurs primaires, à lézarder en profondeur cette façade unitaire délabrée depuis longtemps faute de fondations stables. Les mêmes qui se claquaient la bise en octobre se menacent aujourd’hui de paire de claques. Les rancœurs ravalées ressurgissent, les rivalités rangées ressuscitent.

Les Français attendent une campagne présidentielle, le PS tient une convention sur les investitures aux législatives et Hollande parle de François Bayrou. Les usines ferment, les hôpitaux sont exsangues, les fins de mois difficiles… L’opposition s’agite sur le nucléaire, le vote des étrangers et le mariage homo. Entouré de son armée mexicaine, le candidat François Hollande semble vagabonder de chefs lieux de province en capitales européennes, d’usines en universités, les poches vides d’idées et de programmes. Cela ne s’appelle pas une campagne électorale encore moins une confrontation d’idées. Au fait quelles idées ?

Pascal Jalabert
Le Progrès de Lyon

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