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Langue d'acier

La dernière du ministre du redressement productif ou la réthorique du matamore : " nous ne voulons plus de Mittal en France".

Bravo ! c'est sans doute sa dernière trouvaille pour donner envie aux industriels européens de venir investir en France .

Après le discours de celui qui n'aime pas les riches , voilà qui nous pose en eden de l'investissemnt productif.

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M Montebourg a tort et est, une fois de plus,  particulièrement maladroit.

D'abord ,il oublie qu'il est ministre de la République et que les effets de manche de sa carrière d'avocat ne sont plus de mise ; ensuite de deux choses l'une : ou Mittal a commis de sirrégularités et c'est à la justice de trancher ou il n'a pas respecté ses accords et ce n'est pas l'exclusion ou l'interdit qui permettra de corriger la démarche ; de plus , ce groupe agit en industriel implanté au niveau mondial , il fait des choix stratégiques de survie dans une conjoncture de surproduction de l'acier ; c'est fâcheux pour les travailleurs de Florange mais cela ne justifie pas l'anathème de Montebourg.

Certes , il a corrigé le tir peu après devant l'émotion suscitée par ses propos  (et peut être une remontée de bretelles du président normal ) mais le dit est dit : le ton est donné , cela résonne au delà de nos frontières ; de quoi avons nous l'air ?

Sa proposition de nationalisation "transitoire" n'a pas plus de consistance ; si on nationalise , il faut indemniser : est ce qu'on en a les moyens ou est ce qu'il faudra instituer une taxe non plus sur la bière mais sur les vis et les boulons vendus en grande surface ?

C'est évident, le budget actuel de l'Etat ne peut pas se permettre cette charge supplémentaire.

De plus , une fois la nationalisation décrétée, l'Etat , propriétaire  sera confronté aux mêmes problèmes que ceux qui conduisent Mittal à fermerlle site. Alors qui supportera les pertes  ? ....le conrtribuable .

Cette nationalisation pourrait être une solution s'il s'agissait de restructurer l'entreprise , voire la filière acier en France mais ce n'est aps le cas .

Donc un coup pour rien.

Pour rien?  pas sûr car l'effet de ces propos, mêmes atténués ensuite , s'ajoutant à d'autres,  ne va pas dans le sens qui devrait être justement celui de la mission assignée au  ministère du redressement productif , attirer les investissements dans une économie malade des ses délocalisations et de la décomposition de son tissu industriel depuis des lustres .

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Cela dit , la question de Florange avait déjà été traitée pendant la présidence précédente et le gouvernement de l'époque, en fin de compte, s'était laissé manoeuvrer par M. Mittal qui est loin d'être un capitaliste naïf.

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