Soleil
C'était du temps où le soleil réchauffait les prairies ; allongé dans l'herbe , on pouvait regarder la fine texture de cette très commune fleur de pissenlit....
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C'était du temps où le soleil réchauffait les prairies ; allongé dans l'herbe , on pouvait regarder la fine texture de cette très commune fleur de pissenlit....
Chouette , ma couette !
Puisqu'il pleut sans arrêt , je reste dessous .
Une raffinerie dans la ville avec sa torchère ou un simple feu de cheminée ?
Impressionnant et inquiétant !
mais rien à craindre , ce fut un instant fugitif où le crépuscule a coloré la vapeur d'eau d'une climatisation d'immeuble
pas d'incendie ni de torchère , un joli et bref jeu de lumières dans le ciel avant que tout revienne comme avant :
Entre deux averses, j'ai posé mon vélo le long d'une pâture pataugeante , un peu surpris que l'éleveur n'ait pas changé un peu la disposition des mangeoires depuis le temps que c'est inondé.
à moins que les taurillons n'affectionnent les bains de boue , pourquoi pas ?
La cigogne , égarée là dans la Dombes qui n'est pas son habitat, semble y trouver son compte , le pré regorgeait de grenouilles
Le printemps qui n'en finit pas de ressembler à un temps de Toussaint n'a pas réussi encore à parer les prés et les bordures de ces mille pétales colorées qui ravissent les yeux .
Quelques coquelicots par ci par là, des lottiers jaunes , la pourpre ou le rose du trèfle sauvage et des marguerites là où je me suis promené hier
Quand même , un beau bouquet comme celui ci :
...mais il date d'un printemps précédent !
Les Français sont moroses , beaucoup sont même inquiets; Dubouillon , avec son regard acéré, en fait l'amer constat du bout de son crayon
Ont ils fait le bon choix ?
Question qui, selon Dubouillon, n'a pas de réponse :
Eh oui, y a pas que les tronçons d'autoroute mais aurions nous dû prendre l'autre ?
C'est tout le problème
Et si nous l'avons pris la fois d'avant, n'est ce pas aussi pour ne pas prendre l'autre ?
A ce niveau de réflexion politique , Nicéphore, il vaut mieux que tu te reposes un peu.
Entre deux averses quand le soleil revient, les premiers papillons de ce timide printemps montrent leur légèreté diaphane ; légers comme mon inspiration du moment ; je n'ai même pas le tonus pour évoquer la prestation de notre président normal...lire avec intérêt les commentaires des grands journaux de nos voisins ; au moins là une information moins biaisée que celle que nos médias nous livrent , partisans ou opposants d'ailleurs.
C'est le nom scientifique de la fauvette à tête noire , ce mignon petit passereau qui nous enchante de ses trilles mélodieuses et vibrantes dès le retour du printemps .
Il y en a une dans les haies du petit jardin qui borde mon immeuble; la voici sur une branche de lilas .
Elle est difficile à photographier car la plupart du temps elle va d'un grand platane à l'autre d'où elle nous régale dès le matin de son chant puissant et harmonieux comme celui ci
Un propriétaire bien négligent :
Si encore les pâtures alentour avaient manqué mais pas du tout; le pré en est entouré avec de la belle herbe bien drue
Passant par là, en vélo, moi qui suis aussi cavalier , j'ai éructé d'indignation.
Au mois de mai, la rose .
Passage ce matin dans la roseraie du parc de la ville :
Pour les connaisseurs, il s'agit de la variété " Bonanza".
mais le mois de mai est aussi celui de l'aubépine avec ses éblouissants buissons immaculés de fleurs blanches qui exhalent un si capiteux parfum de miel ; un premier rendez vous pour les abeilles :
" S'enrichir par une longue épargne ou par un travail assidu *c'était l'ancienne route que l'on suivait dans la simplicité des premiers siècles; mais de nos jours, on a découvert des chemins raccourcis et bien plus commodes.Une commission qu'on exerce, un avis qu'on donne, un parti où l'on entre ,mille autres moyens que vous connaissez, voilà ce que l'empressement et l'impatience d'avoir a mis en usage ".
Voilà qui est dit ! Et qui remet en perspective les Cahuzac , menteur et fraudeur , ou cet amateur de marines hollandaises , savant gestionnaire de primes occultes sans parler du flocage des t-shirts de sa suffisance balladurienne.
Pour être d'actualité ce propos fort n'est pas celui d'un de nos contemporains , il date du 17ème siècle , dans la bouche de Bourdaloue qui prêchait devant le roi Louis XIV..
Quelle prémonition !
Louis Bourdaloue (1632-1734) , jésuites , était un prédicateur célèbre par ses sermons ( ci dessus , un extrait de son "Sermon sur les richesses" ); il s'exprimait dans une langue impeccable , adapté à ses divers auditoires et faisait appel pour convaincre plutôt à la raison qu'à d'assomantes dissertations théologiques .il fut l'ami de Bossuet et apprécié de Mme de Sévigné .
« Aimons la vérité qui nous reprend, et défions-nous de celle qui nous flatte. » (Bourdaloue).
Chacun aura perçu que cette forte maxime inspire la plupart de nos politiques .
Elles ont surgi dans le parterre, brusquement , dans ne explosion de couleur dès le retour du soleil mais elles passeront très vite comme chaque année , ces belles inconnues
Et moi, médiocre botaniste, je n'ai pas su leur donner leur nom .
Si l'une d'entre vous , belles lectrices, le connait, Nicéphore vous en saura gré .Aux lecteurs aussi, d'ailleurs ...
Des feuilles qui s'envolent ...feuilles d'impôt jetées des fenêtres, promesses électorales envolées sitôt faites , projection de lumière un soir de fête ?
Ce que vous voudrez, je ne dirai pas ce que c'est.
Et sur le fleuve, le pont ; un pont sous lequel on peut marcher , s'arrêter , rêver et pour certains , hélas, dormir ; comme sous celui ci .
Mais personne ce jour là, trop humide en ce moment .
La ville , la nuit et le fleuve , tranquille qui reflète ses lumières :