Ah, ah !

Ce n'est pas un "ah, ah !" pour en rire mais plutôt à pleurer en lisant ça :

Valls reconnaît que les hausses d'impôts ont étouffé l'économie

 Le premier ministre a reconnu une «erreur» sur les hausses d'impôts depuis le début du mandat, qu'il essaye depuis de «corriger».

 «La hausse cumulée des impôts depuis des années, et la droite y a pris une part très importante, a créé un effet de ras-le-bol qui a étouffé l'économie française pour les entreprises, et qui a mis très en colère les Français».

(Le Figaro numérique de ce soir )

Ben, mon colon, y z'ont mis du temps pour s'en rendre compte et il a fallu une déroute électorale pour parvenir à ce constat.

Je reconnais au moins à manuel Valls d'avoir le courage de le dire dans un milieu politique où la langue de bois est habituellement le costume de rigueur .

Classe !

Ouais, enfin, je sais pas trop quoi dire en livrant cette image prise dans une rue proche de chez moi.

Je passais en vélo, , partant courageusement pour mon entrainement de forçat de la route ; forcément, on s'arrête quand on voit ça pour se demander si c'est une auto école pour fils d'émir ou le dernier caprice d'un people de passage .

La vraie question est de savoir comment il a fait, le chauffeur , pour trouver la place suffisante pour se garer dans ces rues où la moindre Fiat 500 a déjà du mal à se poser .

Racines

"L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine (…) Le déracinement est de loin la plus dangereuse maladie des sociétés humaines."

Simone Weil (1909-1943)

 

Assurément , à méditer par les temps qui court et quelle pensée prémonitoire !

 

 

Vrouummm !

J'aime les motos , racées comme des bêtes de course , cool comme celle de Peter Fonda , confortables comme les grosses Honda , sobres et chic comme les belles anglaises de Triumph ou typées et rutilantes comme les Harley Davidson aux chromes éblouissants .

Les motards me font penser à chaque fois au jaillissement du cavalier quand il lance le galop de son cheval , d'une aide imperceptible , voire d'un claquement de langue et que cet athlète  merveilleux se propulse dans un élan fulgurant, ivre de cette liberté que lui rend la main de son cavalier .

En quelque sorte , je sens comme un cousinage et souvent je les envie , moi qui n'ai jamais pratiqué la moto et qui n'a plus souvent l'occasion de monter à cheval.

Est ce une compensation que de ne jamais manquer l'occasion d'une photo quand  je vous dans la rue, au repos, un de ses monstres mécaniques, sa puissance en repos , endormie dans sa silhouette racée ?

En voici deux encore  que je n'ai pas identifiées  mais je suis sûr que la fidèle lectrice à laquelle je pense, en parfaite amazone motorisée, en reconnaitra  le modèle ....malgré l'imperfection des images , captées avec un smartphone .

Nicéphore smartphonien de la photo , enfin, oui, mais vraiment quand je ne peux pas faire autrement  !

 

Crépuscule

Pas besoin d'aller au bout du monde pour s'éblouir de la beauté d'un crépuscule .

Dans ma ville , aussi, le ciel nous inonde parfois de sa splendeur .

mais il ne serait pas honnête de ne pas dire que l'image a été légèrement retravaillée par un procédé hdr (high dynamic range ) qui permet, à partir de trois clichés pris à des expositions différentes , d'exacerber les contrastes .

Et voici la juste exposition ( d'après le posemètre de l'appareil):

 sans oublier que ce que voit l'oeil est plus riche en couleurs, en contraste et en nuances que l'image native ci dessus .

mémoire dans la rue

Vu sur un mur au centre de ma ville .

J'ai comme l'impression qu'il s'agit d'Angela Davis et c'est bien que ;, si longtemps après ses combats pour l'égalité des droits , un artiste rappelle à la mémoire des passants le beau visage de cette femme admirable .

 Et si ce n'est pas elle , et bien faisons tout comme !

design

La semaine du design à Lyon, ce qui nous vaut une très élégante tour Eiffel- miniature évidemment - posée devant le centre commercial de la Part Dieu:

et  si on regarde de plus près ...elle est constituée d'un empilement de chaises de bistrot repeintes en rouge :

C'est, ma foi, du plus bel effet.

 Bravo à Fermob, entreprise française de mobilier extérieur  qui l'a réalisée.

Renseignement pris , la tour Eiffel Fermob avait déjà été installée à Paris  devant l'originale puis sur la place de l'hôtel de ville  dans une dimension plus grande (je crois ).

le pdg avait expliqué :

« Notre tour est un hommage à ce matériau qui nous fait vivre,  souligne l’industriel.  J’aime bien aussi cette idée de décalage et de différence d’échelles, entre l’imposante Tour Eiffel et nos petites chaises qui s’assemblent pour donner corps à une nouvelle  structure métallique. Le public sera surpris, et, nous l’espérons, enthousiasmé. » .

Pourquoi le rouge ? C’est un hommage là aussi, à l’introduction de la couleur dans le mobilier de jardin, explique t on sur le site de Fermob .

Et pourquoi à Lyon ?

Et bin...pourquoi pas?, le siège de la société est situé à côté dans l'Ain, à St Didier sur Chalaronne .

Et pourquoi je vous raconte tout ça ?

Parce que je la trouve jolie cette petite grande tour Eiffel et que les chaises bistrot - le modèle Fermob est la chaise Bistro - évoquent les bons passés devant un pot de Mâcon blanc ou de Côtes du Rhône  dans un estaminet au bord de la Saône quand  il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous .

Carpe diem, les amis  !

Au printemps

"Au printemps au printemps
Et mon cœur et ton cœur
Sont repeints au vin blanc..."

Je sais bien qu'une hirondelle ne fait pas le printemps pas plus qu'un bourdon qui butine

 

pas plus que le premier papillon :

même si c'est Aglais Urticae_la petite Tortue

...mais ça y est , le printemps est là !

même si samedi, il a plu des seaux toute la journée ...

 

 

 

Petit matin

.

Matines

J’ai rêvé d’une grande route

Où tu étais seule à passer

L’oiseau blanchi par la rosée

S’éveillait à tes premiers pas

 

Dans la forêt verte et mouillée

S’ouvraient la bouche et l’œil de l’aube

Toutes les feuilles s’allumaient

Tu commençais une journée

 

Rien ne devait faire long feu

Ce jour brillait comme tant d’autres

Je dormais j’étais né d’hier

Toi tu t’étais levée très tôt

 

Pour matinale m’accorder

Une perpétuelle enfance

 

Paul Eluard

Goujat(s)

A vous de décider si ce qualificatif peu aimable doit se conjuguer , selon le cas, au singulier ou au pluriel :

 1er cas

 le dénommé Ibrahimovic  qui traite la France de "pays de merde" parce que l'arbitre d'un match, etc. etc ...

Bon, si la France est un pays de m....personne ne l'oblige à en subir les miasmes et à y séjourner ; personne sauf sans doute le fric ; libre à lui de retourner d'où il vient  ou d'aller ailleurs , la France est entourée de pays de cocagne qui fleurent bon la rose.

 

 

 2ème cas

Alors celui la , je le tiens d'un article de l'OB'S du 1er février que je vais reproduire intégralement  même si je risque d'encourir les foudres de mon aimable et fidèle lecteur qui , tout récemment , me reprochait gentiment de faire un mauvais procès à notre président .

L'article intitulé "La planque de Hollande à la Cour des Comptes"-cite un passage de l'essai de Bruno Botella "Et si on enquêtait sur la Cour des comptes " (Ed. du Moment); ce passage reproduit une déclaration du jeune François Hollande à Antenne 2 en 1989. La voici:

"Si je n'étais plus député, je redeviendrai conseiller référendaire à la Cour des Comptes, cela veut dire que si je ne faisais absolument rien à la Cour des comptes, je continuerais à toucher 15 000 f. par mois, 25 000 si je faisais des rapports sans forcément en faire énormément [...] Bref, je serais totalement libre, je serais un privilégié comme je l'étais avant d'être député. "

Fin de citation

On retiendra qu'un député n'est pas un privilégié (dixit a contrario FH ) et que la Cour des Comptes , chargée , entre autre, de faire la chasse à la mauvaise utilisation des deniers publics , est quand même  (ou semble être ) une bonne mère pour ses petits .

Les partisans de François Hollande pourront dire qu'il exerçait là, déjà, son fameux sens de l'humour ( 2ème , 3ème  degré..?.),  ses détracteurs pourront ôter les parenthèses du "s" qui titre le billet .

 

Conseiller référendaire harassé

Sur la Libye (son chef d'oeuvre) et sur le sort des Chrétiens d'Orient, le silence de BHL continue d'être assourdissant , lui si fort en gueule et en indignation (sélective) .

Ou alors j'ai manqué quelque chose .

bouffon

 

 

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Légende

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Va dire à ma chère Ile, là-bas, tout là-bas,
Près de cet obscur marais de Foulc, dans la lande,
Que je viendrai vers elle ce soir, qu'elle attende,
Qu'au lever de la lune elle entendra mon pas.

Tu la trouveras baignant ses pieds sous les rouches,
Les cheveux dénoués, les yeux clos à demi,
Et naïve, tenant une main sur la bouche,
Pour ne pas réveiller les oiseaux endormis.

Car les marais sont tout embués de légende,
Comme le ciel que l'on découvre dans ses yeux,
Quand ils boivent la bonne lune sur la lande
Ou les vents tristes qui dévalent des Hauts-Lieux.

Dis-lui que j'ai passé des aubes merveilleuses
A guetter les oiseaux qui revenaient du nord,
Si près d'elle, étendue à mes pieds et frileuse
Comme une petite sauvagine qui dort.

Dis-lui que nous voici vers la fin de septembre,
Que les hivers sont durs dans ces pays perdus,
Que devant la croisée ouverte de ma chambre,
De grands fouillis de fleurs sont toujours répandus.

Annonce-moi comme un prophète, comme un prince,
Comme le fils d'un roi d'au-delà de la mer;
Dis-lui que les parfums inondent mes provinces
Et que les Hauts-Pays ne souffrent pas l'hiver.

Dis-lui que les balcons ici seront fleuris,
Qu'elle se baignera dans les étangs sans fièvre,
Mais que je voudrais voir dans ses yeux assombris
Le sauvage secret qui se meurt sur ses lèvres,

L'énigme d'un regard de pure transparence
Et qui brille parfois du fascinant éclair
Des grands initiés aux jeux de connaissance
Et des couleurs du large, sous les cieux déserts...

                             Patrice de La Tour du Pin - Cinquième Livre, La Quête de Joie [1933

 

Comment ne pas évoquer , quand la magie de l'aube au bord des étangs vous saisit, les vers envoûtants de Patrice de la Tour du Pin, guetter le chant des oiseaux qui s'éveillent , l'aube pâle et grise qui, peu à peu, se laisse dévorer par le feu de l'aurore qui pointe derrière les vorgines.

Il a fait beau chaque matin de cette semaine et chaque matin j'ai été gagné par le même enchantement et je n'ai pas guetté en vain les oiseaux qui remontaient au nord...