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Inconséquences et incompétence.

Les évènements tragiques de Nice nous donnent , hélas une fois de plus , la preuve de l'incompétence de nos dirigeants et plus précisément du leader maximo qui va d'errements à courte vue à des revirements inconséquents .

La preuve en est de sa décision de prolonger l'état d'urgence prise aussitôt après le drame de Nice alors que le matin même il en avait annoncé la fin .

Dans le Figaro de ce jour , Guillaume Drago, professeur de droit, caractérise avec pertinence un comportement qui de va et vient en va et vient montre sans équivoque que notre président est incapable de conduire une action cohérente face à la menace terroriste .

Je cite mais pour lire en entier c'est là (http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/07/19/31001-20160719ARTFIG00236-prorogation-de-l-etat-d-urgence-les-politiques-font-payer-a-la-nation-quarante-ans-de-demission.php) :



"Quelques heures avant l'attentat de Nice, François Hollande souhaitait suspendre l'état d'urgence eu égard à la nouvelle loi sur la procédure pénale. Comment analyser le soudain revirement du président de la République?



Je dois dire que cette attitude du président de la République laisse vraiment songeur. Plus exactement, elle souligne de façon éclatante son manque d'anticipation. On sait bien qu'il y a des éléments d'imprévisibilité dans le terrorisme, mais le président de la République devrait être la personne la mieux renseignée de France! Il devrait à cet égard disposer des éléments généraux permettant d'établir une analyse globale des menaces pesant sur le pays. Or, il nous a annoncé le 14 juillet à midi qu'il allait lever l'état d'urgence et alléger le dispositif Sentinelle. Le soir même, l'attentat de Nice était commis. Le président de la République navigue à courte vue sans anticiper les besoins nécessaires à la sécurité des Français. C'est un second échec très grave après le premier débat constitutionnel tout à fait inutile sur la déchéance de nationalité et sur l'état d'urgence qui, pendant trois mois, a occupé le Parlement. François Hollande donne l'impression d'une personnalité qui n'est pas à la hauteur de la fonction présidentielle. C'est un jugement dur, mais partagé par une très large majorité des Français.



Pendant ce temps-là, le président de la République est entré dans une frénésie des commémorations, et des cérémonies compassionnelles. C'est le signe éclatant de la faiblesse de la réponse conceptuelle de l'exécutif à la menace terroriste. Il faut évidemment savoir se rassembler,....., mais après, que fait-on? La commémoration est devenue un mode de gouvernement. Ce n'est évidemment pas cela que l'on attend de l'exécutif. "



Ajoutons ce qu'on sait depuis un bout de temps , que l'état d'urgence a été peu efficace et que notre arsenal juridiue (le code pénal) contient déjà presque toutes les mesures nécessaires pour lutter contre le terrorisme :

le professeur Drago : " Deux livres dans le code pénal permettent de répondre à la situation que la France connaît aujourd'hui. Le livre IV est consacré aux crimes et aux délits contre la nation, l'Etat et la paix publique, avec un titre spécifique consacré au terrorisme (articles 421-1 et suivants). Le livre V est quant à lui consacré aux crimes et aux délits de guerre. Il s'agit certes d'un dispositif adapté spécifiquement aux conditions de la guerre, mais François Hollande et Manuel Valls ne cessent de nous dire que l'on est en guerre.

Ces dispositifs ont été mis en place depuis une loi de 1996 et sont tout à fait utilisables dans un cadre légal...."

et il ajoute :

" Les politiques font payer à la nation quarante ans de démission, à la fois éducative et sociale à l'échelle nationale. Ils font également payer à la nation une diplomatie hésitante, qui a conduit la France à des actions erratiques, notamment au Moyen-Orient, et qui a produit les effets en chaîne que nous subissons aujourd'hui. Cet ensemble d'abandons et d'égarements dépasse complètement le paradoxe de l'état d'urgence, qui n'est somme toute qu'une méthodologie primaire."



C'est clair,tout est dit.

Pauvres de nous qui n'avons pour seules armes que notre bulletin de vote , affligé , pour beaucoup, d'une mémoire , hélas bien trop courte !

Commentaires

  • On pourrait aussi ajouter mensonges grossiers à Matignon. Devant les critiques, Valls annonce : " Un attentat qui aurait pu être très meurtrier a été déjoué avant l'Euro". Cette affirmation, étayée pour l'instant par rien, laisse perplexe. En effet, si un tel attentat a été déjoué, que doit en conclure de l'autosatisfaction affichée par Hollande le 14 juillet après-midi et l'annonce de la levée de l'état d'urgence : soit la nullité de Hollande dépasse l'entendement, soit Valls ment. Hélas pour nous, les deux probablement.
    Ce qui me semble certain, et pour reprendre l'argumentaire du professeur Drago, contrairement aux problèmes militaires pour lesquels Hollande était "cornaqué" par un véritable expert (le général Puga), on a l'impression que sur les problèmes de sécurité intérieure, il n'a aucune béquille. Peut-être parce que les personnes nommées à ces postes l'ont d'abord été pour leur couleur politique que pour leurs compétences.

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