La Garde des sots
On ne peut qualifier autrement la pitoyable ministre de la justice après sa lamentable démonstration d'ignorance dans l'affaire de la jeune Mila , cette jeune fille qui a déclaré sur les réseaux sociaux que " l'Islam est une religion de merde".
Belloubet, qui soit dit en passant est agrégée de droit public , a commencé par déclarer que " «L’insulte à la religion, c’est évidemment une atteinte à la liberté de conscience...."
C'est faux et tout le contraire , c'est l'interdiction de critiquer une religion qui serait une atteinte à la liberté de conscience .
La jurisprudence française , depuis toujours, est constante en ce sens .
Et puis, argument plus terre à terre : on aurait le doit de critiquer ou d'insulter les dieux égyptiens , incas , mayas mésopotamiens et autres et pas celui d'insulter des dieux apparus plus récemment dans l'histoire des peuples? Au demeurant on ne se prive pas d'insulter le Dieu des Chrétiens et Jésus son fils et là, Belloubet et tous ces connards d'islamobobogauchistes n'ont pas soulevé un sourcil.
Il est sidérant de constater que pas une association de défense des droits de l'homme , pas une association féministes, pas un de ces prétendus progressistes qui éjaculent à longueur de tribune dans les médias , n'est venu soutenir ou simplement protester contre les menaces de mort , le harcèlement dont est depuis victime cette jeune fille .
Marlène Schiappa , elle, au moins , a traité avec courage de "criminels" les propos du réprésentant de l'islam au CRCM après qu'il ait lancé à propos de Mila " elle l'a bien cherché " mais que Marlène Schiappa et, à ma connaissance personne d'autre dans les sphères officielles dont le silence au sujet de la montée de l'islamisme militant et politique est assourdissant.
Le délit de blasphème , tombé en désuétude bien avant la loi de 1881 qui l'a supprimé , revient dans l'actualité : le seul fait de l'évoquer est en soi un signe alarmant mais pas pour nos élites semble t-il alors que c'est bien un signe de la montée de l'intolérance .
Comme l'exprime avec justesse l'avocat de Charlie-hebdo, Richard Malka :" On tourne la tête, on sifflote vers le ciel, on regarde ses souliers avant de se choisir des indignations à la mode que l’on épousera avec d’autant plus d’ardeur qu’elles n’exposent à aucun risque. Tiens, boycottons le film d’un cinéaste américain de 86 ans, par exemple.Sa faute fut de croire qu’elle vivait dans une contrée où, après des siècles de combat et une révolution, l’on s’était débarrassé du respect obligé dû à Dieu".
Et bien , oui, nous ne sommes plus dans le pays de Voltaire.
Depuis et devant, quand même, quelques réactions d'indignation, Belloubet a fait volte-face (pas gênée entre nous, on peut dire benoitement tout et son contraire en ne se croyant pas ridicule !) et elle reconnait "une erreur" (une agrégée de droit !). Ancien membre du Conseil constitutionnel, rien que ça !
Quelle tarte celle la !