Quel beau match !

Ah, mes amis ! j'ai vu une belle équipe ce soir, allante, faisant vivre le ballon, sans cesse en mouvement , techniquement impeccable et qui respirait la joie de jouer .

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Mais c'était celle du Mexique , hélas pour nous ; souhaitons lui un long parcours , allez un Mexique -Allemagne en finale où les Teutons de la Mannschaft prendraient 4-0, histoire de venger , par Mexicains interposés , le pauvre Battiston que le gardien allemand , Schumacher , avait assomé par derrière en demi finale en 1982 ; une vraie savate qu'il lui avait mis dans la tête ; en allemand , Schumacher  veut dire le cordonnier ...

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Et pourquoi, je m'énerve après les Allemands , hein alors que je suis foncièrement germanophile sauf en football ou je germanophobise littéralement . Oui, pourquoi ?

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Peut être parce que je ne veux pas accabler notre pauvre équipe qui d'ailleurs n'appartient pas qu'à ce guignol de Domenech et encore moins à ces caricatures de Zidane et Platini qui portent le maillot bleu .

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Ah, mes amis ! quand vous n'en voyez pas un qui peut tirer un coup franc au dessus du mur adverse et que vous avez en mémoire les trajectoires millimétrées de Michel Platini ou même celles, plus proches de nous , du grand Juninho, quel crève -coeur !

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Mais qu'est ce qu'ils ont , ils sont pas assez rémunérés , ce doit être ça, la meilleure preuve , c'est qu'ils n'ont même pas été fichus de payer le voyage aller retour de leur légitimes, qu'il a fallu que ce soit la Fédération qui loue un avion privé pour ces dames - 240 000 € pour une journée au lieu de prendre Easy-Jet -  et aux frais de qui tout ça ? des petits clubs , du vrai football, quoi!

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Ma rogne est jubilatoire , je l'enrobe de plein de mauvaise foi, ça fait du bien ; pourvu que le XV de  France file une pâtée aux Argentins (hum, hum !) et que le Stade Toulousain soit champion de France l'an prochain, écrase le Stade français , martèle Perpignan et ratatine Clermont Ferrand qui s'y croit un peu trop déjà.

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Et comme j'suis pas content ce soir , vous aurez pas d'images, na!

signé : Pancho Villa