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La pauvre !

.Je lis dans une gazette qu'une équipe d'archéologues italiens a commencé a fouiller le sol du couvent de Sant Orsola en plein coeur de Florence  et devinez pour quoi ?

Je vous le donne en mille et même en dix mille !

Ils cherchent les restes de Lisa Maria Gherardini pour reproduire son portrait à partir de ses ossements

Lisa Maria Gherardini est née en mai 1479 à Florence . Issue d'une famille modeste, elle épousa à 16 ans le fils d'un marchand de soie, Francesco di Bartolomeo di Zanobi del Giocondo. Déjà veuf à deux reprises, Giocondo a 19 ans de plus que Lisa  et vous avez deviné à présent, Lisa Maria n'est autre que le modèle que Léonard de Vinci a immortalisé sous le nom de la Joconde ... en tout cas, selon l'hypothèse la plus généralement admise.

Leonardo_Mona_Lisa.jpg

Les archéologues veulent retrouver le crâne de Lisa Maria Gherardini, la fameuse Mona Lisa , pour reconstituer son portrait.

Pour autant , ils ne répondront pas aux multiples questions qu'on se pose encore au sujet de ce tableau .

Pour certains , la Joconde (1503-1506) qui ressemble étrangement à son St Jean Baptiste peint plus tard (1513-1516) serait un homme :

 

jocone et st j b.jpg

d'autres qu'elle est enceinte, ayant découvert grâce à une étude avec un balayage laser qu'elle était enveloppée d'un voile de gaze très fin et quasi invisible, caractéristique des femmes enceintes de cette époque ; certains et non des moindres (Daniel Arasse dans "Histoire de peintures" ) fait observer que seules les femmes de moeurs légère à l'époque étaient épilées et le front dégarni; son sourire qui l'a rendu célèbre est il celui de la sérénité ou  est il remarquable parce qu'il nous paraît suspendu comme si le temps s'arrêtait alors que le peintre  a figuré dans le fond du paysage, à droite , un pont qui symbolise le temps qui passe .

On y a vu aussi le portrait de la mère de l'artiste ou d'un homme travesti...

Je n'évoque pas les conjectures sur son nom, sur le symbolisme de la féminité , sur la ressemblance avec  une représentation de Catherine Sforza par Lorenzo di Credi (1438-1537) et j'en passe...

Catherine-Sforza--Lorenzo-di-Credi.jpg

 

Finalement , la recherche des archéologues paraît bien dérisoire ; la Joconde restera à jamais un mystère non élucidé d'autant que léonard e Vinci avait un goût marqué pour les codes et le cryptage; la seule certitude qu'on puisse avoir est que ce tableau qu'il ne présenta jamais à del Giocondo, était son préféré puisqu'il le conserva pratiquement jusqu'à sa mort en 1519 à Amboise . C'est François 1er qui en fit l'acquisition et  c'est ainsi qu'il se retrouve au Louvre depuis la création du musée.

Quand je vais au Louvre , ce que j'aime dans la grande salle de la Joconde , c'estcontempler  les cohortes de visiteurs qui se pressent devant elle au Louvre en longues files , le téléphone brandi très haut pour photographier le chignon qui est devant où le reflet dans  la vitre qui protège Ma Donna Lisa , Mona Lisa .

Un spectacle en soi.

 

Commentaires

  • J'ai souvent pensé que Léonard avait peint son double féminin en s'appuyant sur son propre visage.

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