Etrange
J'ai bien entendu (enfin, j'ai lu dans les gazettes) la proposition du recteur de la grande mosquée de Paris , Dalil Boubakeur, qui proposait, impavidement , que certaines églises catholiques soient transformées en mosquées lorsqu'elles ne sont pas assez fréquentées par les catholiques .
Je ne cache pas que ça m'a donné quelques irritations du derme et même de l'épiderme n'ayant pas connaissance que dans les pays de confession musulmane , on laisse s'instaurer des églises chrétiennes , comme ça sur simple demande .
Mais , passons...
Par contre , j'attends avec impatience qu'il nous dise ce que l'attentat de son coreligionnaire de l'Isle d'Abeau, près de Lyon, lui inspire .
Allez , cher recteur , ne soyez pas timide , parlez et parlez fort . Plus que mon attente , c'est celle de tous les musulmans sincères et qui pratiquent une religion apaisée qui sont impatients de vous entendre.
Quant à vos élucubrations sur l'utilisation à donner aux églises , si elles ne sont pas de la provocation procèdent sans doute d'un moment d'égarement . Alors gardez les pour vous et vos zélés .
PS : au sujet de l'islamisme et du problème posé par la montée et de l'intégrissme et des menaces sur notre propre sol , le Figaro a publié il y a deux jours un entretien avec l' historienne Alexandra Laignel-Lavastine qui analyse très lucidement l'attitude de nos responsables face à ces dangers et fustige avec raison et pertinence la lâcheté des clercs - entendez , de nos responsables et des intellectuels bien pensants qui monopolisent les médias.
On peut ne pas être d'accord avec certains points de son analyse mais , dans son esmble , enfin une vision claire et courageuse .
Un extrait puis le lien qui vous conduira à l'entretien :
..."C'est plutôt l'étonnement général qui me surprend. Un intellectuel musulman laïc et démocrate me lançait il y a quelques jours: «Les intellectuels progressistes européens se comportent à l'égard des islamistes comme des collabos!». Sévère, mais juste. Jusqu'à présent, les tenants du politiquement correct ont de loin préféré avoir tort avec les islamo-fascistes qu'avoir raison avec les réalistes. Et ce, au nom d'un antifascisme hors de saison, ce qui constitue le comble du paradoxe! Après avoir trop longtemps baissé les bras face au communautarisme et à l'islamisme par crainte de se voir traité d'«islamophobes», il y aurait urgence à ce que nous redescendions de la planète mars pour faire place au réel. Et au courage."...