C'est dit !
A méditer:
« La société a produit des enfants devenus des talibans français qui sont en guerre contre leur pays, contre la République, contre les valeurs issues de la Révolution française. J’entends dire partout qu’il ne faut pas faire d’amalgame. Mais l’amalgame existe déjà et il est le fruit de quarante années d’angélisme........ Pour changer la donne, il faut combattre les fondamentalistes qui pourrissent la vie dans les cités, ce qui réclame de dépasser les clivages partisans...... Les gens dans les quartiers attendent que l’on traite les problèmes. Les musulmans français doivent se lever, se mobiliser pour faire en sorte que l’islam spirituel de paix l’emporte sur l’islam de guerre. »
C'est dit par un homme de terrain, André Gérin, ancien maire communiste de Vénissieux , une banlieue de Lyon qui fut épisodiquement agitée et pour citer le journal Le Progrès où il s'exprime :
"...Il avait dénoncé dans un ouvrage intitulé « Les ghettos de la République », « le développement d’un islam radical imposant ses lois au mépris de la laïcité » dans certains quartiers de l’Hexagone." .
Evidemment c'était trop politiquement incorrect pour nos élites technocrato politiques et intellectuellement bien pensantes pour être pris au sérieux hélas...succès local sans plus pour un vrai connaisseur du terrain.
On voit le résultat !
Commentaires
Entièrement d'accord !
Une remarque : actuellement, il y a, avoué par les chiffres reconnus officiellement, 6 millions de musulmans en France. Il y a quarante ans, il y en avait combien ? Quelle politique a permis d'amener la population française à être constituée de 10% d'une population qui affiche une confession religieuse étrangère à l'histoire de notre pays et, d'ailleurs, essentiellement composée d'immigrés ? Quelle a toujours été la position du PCF sur le sujet, et plus généralement de la Gauche ?
C'est une bonne remarque, en effet.Je dirais "quelles politiques" au pluriel car la plupart des hommes politiques de ces quarante dernières années y ont mis la main à commencer par Giscard et sa décision d'autoriser le regroupement familial ou ont laissé faire, s'abstenant de prendre position.
En citant A.Gérin, d'ailleurs, je pensais au maire de terrain d'une banlieue difficile plus qu'aux positions de son parti.