J'avais promis cet été de parler du baiser; en fait, de l'illustrer par quelques images célèbres ou moins connues en me limitant à ceux que se donnent, chastement ou pas des adultes, le propos n'étant pas le tendre baiser maternel dans l'acception filiale du terme .
Qu'est ce qu'un baiser ?
C'est ça :
le baiser par Carolus Duran ( 1837-1917)
pour le Larousse, le baiser se définit ainsi : " appliquer , poser ses lèvres sur..."
c'est un peu ... sec, on préfèrera la manière dont Cyrano l'explique à Roxane :
Cyrano : " Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer ;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communication ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le coeur,
Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme ! "
D'ailleurs, Roxane comprend vite:
Roxane : " Eh bien ! montez cueillir cette fleur sans pareille...
.....................................
Ce goût de coeur..."
On ne le dira jamais mieux !
Par l'image, les genres sont divers, chez le même auteur parfois, on rencontre
le baiser "quartier latin" - Cartier -Bresson :
le baiser "qui a fait ses preuves" - Cartier - Bresson :
le baiser du soir à harlem -Zimbel - 1951 :
le baiser de la mariée - Elliot Erwitt - 1955 :
et,toujours d'Elliott Erwitt, cet autre baiser , célèbre et tendre :
Elliot Erwit - californie - 1955
Il peut être sportif à la Hulton Getty :
et mouillé, bien sûr ...
et même le baiser cycliste :
La variété des baisers est infinie et encore, je m'en tiens à la photographie, j'exclus le cinéma - pourtant que de baisers célèbres - et les arts plastiques où Rodin, Canova auraient une place de choix , évidemment .
Dans le prochain billet, je vous proposerai quelques baisers très parisiens, certains plus champêtres ou insolites . Patience !