rues et ruelles
Si, je vous l'assure , en écartant les bras , vous touchez les murs de chaque côté de la rue :
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Si, je vous l'assure , en écartant les bras , vous touchez les murs de chaque côté de la rue :
De quoi attraper un torticolis pour longtemps :
Un orage sur cette ville qui est redevenue la mienne sans que l'autre pour autant ne le soit plus....
Ah, l'humeur est à la gaieté aujourd'hui, je vous livre deux dessins pour sourire et comme je suis oecuménique, il y en a pour chaque camp, mes deux préférés, vous n'en serez pas surpris .
Il faut bien que le petit peuple dont je suis s'amuse un peu de ceux qui consacrent tant d'énergie à vouloir notre bien .
Ce n'est pas "l'humeur du jour " mais la mauvaise humeur du jour !
Les cyclistes sont tous des cons, enfin, presque tous et je parle des cyclistes urbains, ceux qui roulent sur les trottoirs, dans les sens interdits, qui vous doublent à toute allure dans le dos sur un trottoir ou en traversant un pont (ah, je les attends ces gogos- souvent bobos - dans un col des pyrénées, même de 5ème catégorie!!).
Et ne vous avisez pas de leur faire une réflexion : vous serez mal reçus , vous , pauvres piétons , infâmes godillots bouclez la, vous n'êtes plus les rois des pavés, même les motards vous respectent mieux; ne croyez pas ou plus que les trottoirs sont faits pour vous, non, non ! ce sont de nouvelles pistes cyclables : y a même des édiles qui ont fait tracer sur les trottoirs des bandes censées matérialiser un passage vélo !
C'est le cas sur le pont que je prends chaque matin dans la ville où je déambule en allant au travail le nez au vent et la tête ailleurs; eh bien ces con..rds de cyclistes ne roulent même pas à l'intérieur de la piste matérialisée sur le trottoir, non , ce serait trop beau, enfin pas tous, disons 6 sur 10 sauf qu'il en passe 10 toutes les 2 minutes et qu'il me faut , en marchant d'un pas normal, 5 minutes pour traverser .
Bon, c'est vrai, parfois j'en met le double quand un dossier urgent m'attend ou quand une des éminences de là haut (là haut, au ministère ) attend un compte rendu mais ce n'est pas une excuse pour les deux roues et les encéphalogrammes plats qui les montent (faut voir comment, parfois...).
Y en a des comme ça :
et quelques unes comme ça, heureusement !
Et ils s'y croient ! les nanas aussi mais elles font un peu plus attention; j'en connais qui circulent aussi à motocyclette mais elles me jurent ( serment de femme, bien sûr) qu'elles ne roulent jamais sur les trottoirs (quand même !) , en tout cas, pas dans ma ville ( heureusement ) qu'elles mettent un casque ( je m'en contre fiche) et même des bottes, des bottes Le Chameau, c'est classe ..
Je m'égare , on parlait des vélos, il fait pas bon être piéton octogénaire dans nos villes aujourd'hui, même piéton musclé , vous êtes soit mis en danger soit assassin en puissance (de cycliste) avec préméditation .
Mais, à propos, pourquoi intituler ce billet "philippique "? et qu'est ce qu'une philippique ?
Il s'agit d'un genre polémique se définissant principalement par son registre acerbe, par la vitupération. Au contraire de l'apologie qui loue, la philippique est une autre variété du genre épidictique qui blâme; elle blâme vivement dans l'ordre politique (citation).
L'appellation du genre est dérivée des douze discours de Démosthène dénonçant Philippe II de Macédoine comme ennemi de la Grèce.
Ca se passait hier (Démosthène : 384-322 avt JC).
Non, les vitupérations de François Hollande contre Nicolas Sarkozy " qui va avoir tous les pouvoirs , er ringnien nien..." ne sont pas des philippiques , il n'a pas le bon gabarit , ça vole à plat .
On est loin du vélo; les Grecs de l'époque avaient pourtant, paraît il, déjà inventé la pédale mais comme me disait toujours mon vieux copain Gino: "si le car à fond part, la roue pète "et d'ajouter, en parfait cancre de village: " fais gaffe quand t'écris ça, coco, ça se tient tout".
Ce billet n'a ni queue ni tête et nicéphore a le nez dans le guidon en allant au bureau ce matin.
Ah, ah ! même pas vrai! je prends mon gros 4x4 polluant .
Y'a des jours comme ça ...
Une fois n'est pas coutume, je me lâche après la formation du nouveau gouvernement...
D'abord Bernard Laporte secrétaire d'Etat chargé des sports !
Déjà que je ne le supportais pas comme entraineur de l'équipe de France de rugby, le voilà maintenant chargé des sports dans le gouvernement...vous arriverez peut être à comprendre sa politique si vous lisez les journaux parce que pour ce qui est de comprendre ce qu'il dit quand il s'exprime, je vous souhaite bien du plaisir; je ne suis même pas sûr que tous ses "pays" du sud ouest le comprennent quand il parle, tant il parle vite en mangeant tous ses mots BBllllleuuuuuu.....
Au moins, comme ça, il ne risque pas d'être contredit .
Quant à Alain Juppé , qui quitte le gouvernement , je vais pleurer, si, si , je pleure !
Je rigole ! quand j'arriverai à pleurer sur le sort d'un inspecteur des finances droit dans ses bottes, les poules pondront des rapports de la cour des comptes; non mais , voilà "le meilleur d'entre nous" comme disait l'autre , condamné par deux juridictions successives et qui croyait encore incarner le salut - enfin une partie du salut de la France et qui est rejeté par ses électeurs...eh bien je dis que ces bordelais ont le vin juste.
Sauf que les prix des grands crus continuent à dérailler et vous vous rappelez, il y a quelque temps, je vous avais posé la colle de l'année : " quelle est la différence entre un inspecteur des finances et un tgv ? c'est que le tgv s'arrête quand il déraille !" eh bien j'avais oublié que les grands crus de Bordeaux , c'est comme un inspecteur des finances , la preuve , d'ailleurs ...
Bon, j'arrête avec ces con - sidérations politiques sidérantes de subtilité et je vous en livre un bien marrant ci après :
et vous avez vu...? j'ai rien dit sur Ségolène ! ça change.
Je suis en panne d'inspiration ce soir; grave, je n'ai même pas (pas encore) de commentaires acerbes, acides, critiques, caustiques, lucides, éclairés et même intelligents à faire sur les résultats des votations .
Alors, je fais dans la facilité mais l'image et belle et je serais mieux demain si, plutôt que d'aller m'enfermer dans un bureau où je ne sers à rien et même à pas grand chose, je pouvais partir dans la brume de l'aube sur un de ces poneys :
Vous connaissez mon souci de faire progresser au mieux votre conscience politique; il ne se dément pas ; à l'approche du deuxième tour , je vous propose un détour ironique au bord de la vague bleue ( pourquoi bleue, d'ailleurs? ) avec l'excellent Killoffer:
Bonnes votations, chèr(e)s ami(e)s et rendez vous à 18 h sur une chaine suisse belge, lituanienne ou sur la 1ère du Turkménistan où vous trouverez tous les résultats et puis après , si vous habitez dans une grande ville comme moi, allez glisser votre bulletin dans l'urne ; vous aurez l'air d'avoir l'air de ne pas savoir qui l'a emporté mais qu'importe , glisser dans la fente (de l'urne) est une profonde et légitime jouissance citoyenne, pourquoi s'en priver?
Killoffer est un peu sybillin : vous savez, vous, qui est la dame en rouge qui regarde la vague en bleu ?
L'agence Magnum a 60 ans cette année; même si vous ne vous passionnez pas pour la photo, vous en avez entendu parler (peut être) ou vous avez vu certaines images produites par un de ces membres (ça, à coup sûr).
Elle a été fondée à New York en 1947 par quatre photographes : Henri Cartier Bresson, Robert Capa, David Seymour et George Rodger; les voici dans l'ordre:
Magnum a été créé dans le but de permettre aux photographe de conserver tous leurs droits sur leur photos ce qui n'était pas l'usage à l'époque; une fois vendues , ils n'avaient plus aucun contrôle; fonctionnant comme une coopérative, l'agence coopte ses membres ; pour y entrer, il faut être nominé puis associé et enfin après deux années d'associé, membre actionnaire mais pas systématiquement .
Les plus grands du photojournalisme en ont fait partie et la liste de ses membres compte toujours certains des meilleurs : Abbas, Elliot Erwitt (un de mes préférés), Marc Riboud, Stève Mac Curry, etc...
Au départ, les fondateurs ont laissé des traces inoubliables de leur art, dans des genres différents .
Qui ne connait pas, même sans le savoir, une photo d'eux; Cartier Bresson,(dont je ne raffole pas, au demeurant) considéré comme le grand maître de la photographie au 20ème siècle ou, à tout le moins, la référence majeure, Robert Capa et David Seymour, célèbres par leurs reportages de guerre: guerre d'Espagne, deuxième guerre mondiale , Indochine... quant au 4ème fondateur , je le connais moins .
N'attendons pas plus, les images, tant qu'on ne les voit pas, ça ne sert à rien d'en parler; la sélection ci-après de celles que j'aime mieux que les autres ne vous empêche pas d'aller sur les sites dédiés à ces artistes .
Cartier -Bresson :
-
-
Robert Capa :
David Seymour :
George Rodger :
tombe d'un lieutenant anglais inconnu - Afrique - 1942
lutteurs nubas
Le choix est arbitraire, ils ont produit tellement de chef d'oeuvre , je me suis limité à deux reproductions pour chacun sauf pour Robert Capa , mon préféré dont voici encore quelques photos archi connues et déjà citées sur ce blog :
Je fais simple aujourd'hui: je vous livre une pensée profonde de Garfield qui vaut bien dans son genre les quelques pantins de l'intelligentsia parisienne qui s'étalent dans les magazines .
Garfield est un sage et un penseur profond; moi qui ne suis ni l'un ni l'autre et paresseux de surcroît, je pille les journaux où il sévit .
Un billet qui ne m'a pas coûté beaucoup ( et en plus, vous l'avez sans doute lu, vous aussi) :
Réunion équestre pas loin de chez moi; niveau international : ici Ludo Philippaerts, le belge, 4ème ou 5ème cavalier de CSO au classement mondial sur le parcours du grand Prix avec Cavallor's un étalon d'origine belge :
J'aime rouler le nez au vent et me remplir les yeux de ce qui m'entoure; samedi matin encore , en pédalant tranquille, j'ai pris le temps de m'arrêter.
Je musardais dans le pays des étangs, entre les bois et les pâtures, pays d'élevage de chevaux de selle , piqueté d'étangs pleins d'oiseaux (et de poissons mais on ne les voit pas ) et un peu partout des chevaux au pré.
petits carnets d'images ci après :
et puis, on rentre, l'orage menace:
Je ne vais pas vous laisser aller voter sans contribuer à votre information de dernière minute; comme je pille souvent le site de Webmatin (tapez ça sur google et vous le trouverez facilement), je vous en remets deux pour vous inspirer....un sourire car il faut surtout éviter de se prendre la tête.
Nicéphore, vous le savez à présent, est toujours là pour vous aider de ses conseils avisés à la veille des grandes échéances électorales.
Conseils discrets , naturellement pour vous laisser votre entière liberté de voter dans le même sens que moi; à la veille du 1er tour des législatives, pas de conseil, juste une information où tout est dans le titre :
La révélation est tirée du gratuit "20 minutes"; c'est d'une subtilité qui fait que je ne pouvais pas manquer de vous la livrer.En tout cas, vous en savez plus sur les pieds des éléphants si vous n'en savez toujours pas assez sur le programme du parti des éléphants. La finesse de mes billets parfois me fascine jusqu'au vertige...
Votez bien !
Le 6 juin, ça vous dit quelque chose, ça nous dit quelque chose .
Ce 6 juin 1944, des milliers d'homme débarquent en Normandie et se battent pour libérer l'Europe de l'oppression nazie.
Cette année, entre Roland tennis et le G 888 , on en parle peu; quelques entrefilets par ci, par là... alors, un mot pour se souvenir et des photos du grand Robert Capa dont je vous parle souvent mais qui fut quasiment le seul photographe de guerre à débarquer avec la première vague de G'Is à Omaha Beach; peu survécurent, lui, oui mais, hélas, peu de ses photos.
En voici trois, moins connues mais prises ce matin là :