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Journée de la Femme

Je dois battre ma coulpe, chères lectrices, j'ai omis de célébrer dans ce modeste blog par un modeste billet rédigée par ma modeste plume la journée de la Femme.

Comment me rattraper?

En célébrant la mémoire d'une parfaite inconnue au courage aussi grand que discret: la première aérostière de l'histoire: madame Thible qui, en 1784, effectua une ascension au dessus de Lyon, un an après le premier vol humain du 21 novembre 1783 par Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlempdes au dessus de Paris dans le ballon conçu par les frères Montgolfier .

Pourquoi elle et pas Jeanne d'Arc ou Ségolène  (pardon, ça m'a échappé!) ; disons que ça m'est venu comme ça.

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Je n'ai, hélas, aucun portrait de cette héroïne
 
 
Le deuxième vol humain libre eut lieu très peu de temps après au dessus de Paris également avec cette fois un aérostat propulsé par de l'hydrogène et conçu par le physicien Charles; le 1er décembre 1783, il s'élevait à 3000 m alors que Pilâtre de Rozier n'avait pas dépassé 1000m.  

 L'histoire de ces aventureux ne s'est pas arrêté là comme vous le savez et d'autres femmes s'illustrèrent quelques années plus tard .

Ainsi Sophie Blanchard (1778-1819) épouse d'un autre pionnier des airs, Jean Pierre, qui fit sa trosième ascension avec son mari le 18 août 1805 depuis le cloître des Jacobins  de Toulouse.

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En 1783, le jeune André Jacques Garnerin  fut fasciné par l'ascension de Pilâtre de Rozier à laquelle il avait assisté; il en réalise lui même plusieurs  et imagine un jour de faire redescendre son chien par les airs avec un système précurseur du parachute; la réussite l'incite à tenter le saut lui même le 22 octobre 1797 de 400 m d'altitude avec , à l'arrivée, une simple entorse: le parachute était né .

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le saut de Garnerin en 1799 

 

Il devait être très persuasif où elle devait être très amoureuse de lui, les deux pouvant se cumuler, car le 22 octobre 1797, sa future épouse Jeanne Labrosse réalisait, à son tour, un saut , devenant ainsi la première femme parachutiste.

Bon sang ne pouvant mentir, leur nièce , Elisa, prit la suite et à partir de 1815 réalisa pas moins de 40 sauts dont le premier devant le roi de Prusse de 3500 m d'altitude: chapeau!

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Elisa Garnerin 

 

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J'arrête là sinon la liste de ces femmes héroïques , talentueuses et hardies nous amènerait au bord de notre époque contemporaine et que ferais je alors des Rachida, Ségolène et autres de mes préférées que je cite souvent ici ?

Quoique elles ne soient pas sans rapport avec le sujet de ce billet, la première venant tout juste d'être parachutée dans un arrondissement parisien et la seconde ayant bien failli bien nous tomber dessus sans parachute en avril de l'an dernier .

Honneur donc aujourd'hui à Mme Thible , à Jeanne Labrousse et à Elisa et, pour être déjà passée dans l'histoire ,elles me pardonneront ce jour de retard dans la célébration des mérites de nos compagnes et vous aussi, je l'espère, chères Lectrices. 

Oserais terminer en disant que ce n'est là qu'un survol très sommaire de l'histoire de l'homme dans les airs , la femme, elle, ayant depuis des temps immémoriaux une aptitude reconnue à se donner des grands airs et la chute de ce billet, sans parachute, serait bien périlleuse pour son auteur si je n'appelais ce bon Léonard à la rescousse , lui qui fut le premier concepteur de notre moderne parachute:

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C'est lui, là dessous qui a fait le dessin :
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Ce soir , je vous jure que j'ai travaillé sans filet ...
 

 

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