Je lis , avec espoir...dans les gazettes :
Hollande: "Il faut tout faire sur notre sol pour nous protéger"..
Ouf , je me sens mieux, nous sommes pris en charge .
Et je poursuis ma lecture jusqu'à cette déclaration d'un député socialiste :
Malek Boutih : «Au PS, on a beaucoup plus débattu de Macron que de la sécurité nationale».
Alors pour m'enfoncer un peu plus dans la sinistrose , je parcours cette lettre ouverte d'un policier, publiée dans Marianne ; elle est longue , argumentée , passionnée , écrite par un homme qui aime son métier dangereux et difficile et ce qu'il dit , la manière dont il le dit , mérite notre respect et notre considération, vous la trouverez ici
Quelques extraits ci après en donnent le ton : "Comment ceux qui ont supprimé des milliers d’emplois de policiers et de gendarmes entre 2007 et 2012 peuvent-ils clamer avec autant de vergogne que notre pays manque de policiers ?.... ....OUI, les policiers sont exténués et écœurés, dès lors que la tension terroriste tend à se calmer, d’être confrontés à une méritocratie impulsée par la politique du chiffre initiée par ces mêmes hommes politiques.... ... Élus "démagos" et "populistes", sortez de vos postures électoralistes et venez œuvrer à l’amélioration de notre sécurité intérieure car l’heure est grave, très grave. "...
Et pendant ce temps , on commémore , on fait sa tournée électorale , on cherche comment contrer Macron, et , en face , on attaque , c'est mieux , n'est ce pas , pour faire oublier que , je cite " Les responsables politiques ont été les fossoyeurs de la police nationale ...". Et donc : " Comment ces personnes ayant droit d’expression constant dans nos médias peuvent-ils clamer avec autant de vergogne que notre pays manque de policiers, que l’armement de mes collègues est insuffisant, que l’absence de forces mobiles le 14 juillet à Nice est inacceptable, que notre sécurité publique, mission régalienne de la police et de la gendarmerie devrait être confiée à des militaires équipés de lance-roquettes ?"..
Même si un certain parti transparait dans cette lettre ouverte (et pas sans raison d'ailleurs), ce que clame avec douleur ce responsable d'un syndicat de police vaut pour les deux bords .
Sera t-il entendu ? Ouaf, ouaf, j'ose en douter .