Vacances...

Soleil , vélo et la Méditerranée, immuablement belle...

 

 

 

 

Splendeurs funéraires

Les funérailles d'un membre de la famille royale d'Ubud à Bali en Indonésie donnent lieu à un cérémonial inouï; jugez en :

 

et voici ce qui a brûlé, le sarcophage contenant la dépouille du défunt :

 

         

 

 

 Images extraites du reportage du Boston Globe

la France d'hier

Jacques Dubois (1912-1994) est un de ces photographes un peu oublié, de la veine des Doisneau et des Dieuzaide mais dont la notoriété n'a  pas dépassé le cercle des amateurs de l'art photgraphique.

Dommage car ses images sont typées, bien cadrées , caractérisées par une maîtrise accomplie de la lumière et de la composition; mine de rien, elles racontent ou sugèrent une histoire , un lieu, des gens .

Une grande partie de sa production montre une France rurale d'avant et de l'immédiat après guerre, un monde disparu.

 

Ile d'Ouessant 

 

Auvergne - 1935 

Berger en Auvergne  - 1950

 

Bretagne  

 

Moissons en Auvergne - 1958 

 

Gare St Lazare 

 

Paris - 1939 

 

Il me fait penser aussi à l'oeuvre d'un de ses contemporains, plus jeune et espagnol , peu connu encore en Fance , Ramon Masats , né en 1931.

Ce sera pour un autre billet. 

 

 

 

 

 

  

Au feu !

C'est l'été et avec le soleil, les feux de forêt un peu partout dans le monde :

 

 

Ces photos ne sont pas de moi mais de pros du reportage; on les trouve sur le site dédié aux images du Boston Globe : "the Big Pictures" qui donne sur des sujets de toutes natures une série de photos par semaine, toutes d'une exceptionnelle qualité.

 

 

Non, je ne jette pas mon appareil en les regardant mais j'en ai eu envie.... 

 

 

Soleil

 

nicéphore solarisé...c'est l'été 

A vos rangs !

inspection de l'armoire du soldat Sarkozy 

 

Ben, quoi, ça vous est jamais arrivé pendant votre service militaire ?

 

Trouvé sur Bakchich du 6 juillet 

les fleurs des nuits printanières

Laurence endormie

Cette odeur sur les pieds de narcisse et de menthe,
Parce qu'ils ont foulé dans leur course légère
Fraîches écloses, les fleurs des nuits printanières,
Remplira tout mon cœur de ses vagues dormantes ;

Et peut-être très loin sur ses jambes polies,
Tremblant de la caresse encor de l'herbe haute,
Ce parfum végétal qui monte, lorsque j'ôte
Tes bas éclaboussés de rosée et de pluie ;

Jusqu'à cette rancœur du ventre pâle et lisse
Où l'ambre et  la sueur divinement se mêlent
Aux pétales séchées au milieu des dentelles
Quand sur les pentes d'ombre inerte mes mains glissent,

Laurence... Jusqu'aux flux brûlants de ta poitrine,
Gonflée et toute crépitante de lumière
Hors de la fauve floraison des primevères
Où s'épuisent en vain ma bouche et mes narines,

Jusqu'à la senteur lourde de ta chevelure,
Éparse sur le sol comme une étoile blonde,
Où tu as répandu tous les parfums du monde
Pour assouvir enfin la soif qui me torture !

Patrice de la Tour du Pin

 

 

Patrice de la Tour du pin est un poète injustement méconnu, zon oeuvre austère est pourtant  infiniment belle et ses vers superbes.né en 1911 décédé en 1975, il est sans doute moins lu qu'il ne le mérite et pourtant !  

ecrivain catholique, il est connu pour" la Quête de Joie"  , "Somme de poésie"...

 

connaissez vous "Légende " ?

LÉGENDE

Va dire à ma chère Ile, là-bas, tout là-bas,
Près de cet obscur marais de Foulc, dans la lande,
Que je viendrai vers elle ce soir, qu'elle attende,
Qu'au lever de la lune elle entendra mon pas.

Tu la trouveras baignant ses pieds sous les rouches,
Les cheveux dénoués, les yeux clos à demi,
Et naïve, tenant une main sur la bouche,
Pour ne pas réveiller les oiseaux endormis.

Car les marais sont tout embués de légende,
Comme le ciel que l'on découvre dans ses yeux,
Quand ils boivent la bonne lune sur la lande
Ou les vents tristes qui dévalent des Hauts-Lieux.

Dis-lui que j'ai passé des aubes merveilleuses
A guetter les oiseaux qui revenaient du nord,
Si près d'elle, étendue à mes pieds et frileuse
Comme une petite sauvagine qui dort.

Dis-lui que nous voici vers la fin de septembre,
Que les hivers sont durs dans ces pays perdus,
Que devant la croisée ouverte de ma chambre,
De grands fouillis de fleurs sont toujours répandus.

Annonce-moi comme un prophète, comme un prince,
Comme le fils d'un roi d'au-delà de la mer;
Dis-lui que les parfums inondent mes provinces
Et que les Hauts-Pays ne souffrent pas l'hiver.

Dis-lui que les balcons ici seront fleuris,
Qu'elle se baignera dans les étangs sans fièvre,
Mais que je voudrais voir dans ses yeux assombris
Le sauvage secret qui se meurt sur ses lèvres,

L'énigme d'un regard de pure transparence
Et qui brille parfois du fascinant éclair
Des grands initiés aux jeux de connaissance
Et des couleurs du large, sous les cieux déserts...

L'univers de Patrice de la Tour du Pin est peuplé d'étranges figures oniriques qu'explique peut être son ascendance celtique; son poème sans doute le plus célèbre, Les Enfants de septembre , le fit connaître à lors qu'il avait vingt ans mais toute son oeuvre ensuite fut écrite dans la discrétion d'une vie retirée; une oeuvre intime et mystique, d'un abord difficile souvent mais avec quelques éblouissants diamants . Comment rester insensible à cette magie des mots assemblés, à la puissance évocatrice de ces vers?

 

 

Couleurs

de la couleur avec quelques images de Sophie Thouvenin, petites fragments de son très grand talent.

Vous avez le lien d'accès à gauche...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bravo le Stade !

C'est fait, le Stade Toulousain est champion de France  et reste la plus grande équipe de rugby française ( et d'Europe, c'est bien connu)

Je vous laisserai donc tranquilles quelques temps avec le top 14  .

Mais l'an prochain, il se doit de viser le doublé  championnat de france et coupe de'Europe qu'il a manqué d'un doigt, cette année, face à ces satanés irlandais, ce qui n'est pas trop grave en soi vu que  l'Irlande est chère à mon coeur.

Ce serait dramatique s'il avait perdu contre des Anglais . ...

 

Sourire

Je vous ai présenté René Maltete le 3 février dernier, vous le trouvez d'ailleurs ici: (maltete)

 

Pour sourire et de lui encore :

 

 

 

 

et vu par le dessinateur Bosc :

René Maltete , photographe du quotidien, ami et concurrent de Robert Doisneau.

 

 

 

31-13

Pas de mauvaise surprise , le Stade Toulousain a battu le stade français en demi finale du top 14 de rugby.

Bravo le Stade , faudra confirmer contre les auvergnats !

Allez le Stade !

Pas d'ambiguïté , c'est "allez le Stade Toulousain" , réduisez ces parisiens du Stade français en glace pilée  mais battez les pour atteindre la finale du championnat.

 

Yannick Nyanga 

 

 

photos "la Dépêche du Midi"

 

Voilà comment on veut les voir dimanche soir ! 

 

Allez le Stade ! 

 

 

une femme à sa toilette

J'aime cette femme à sa toilette et qui se regarde dans un miroir.

Elle a bientôt cinq siècles depuis qu'elle prit forme, entre 1512 et 1515, on ne sait pas trop, sous le pinceau de son génial créateur, Tiziano Vecellio , dit  Titien.

Elle est superbe et énigmatique à la fois. C'est elle :

La jeune fille au miroir - le Louvre  

Si on regarde bien , on aperçoit un homme qui tend un miroir devant elle et en tient un dans son dos; on ne sait qui il est : serviteur ou gentilhomme, ami ou amant mais qu'importe.

Le tableau est loin d'avoir livré tous ses secrets; le Titien a jalonné son oeuvre de portraits de femmes au visage presque semblable comme  pour figurer son idéal féminin; pendant les soixante ans de son art, il a été obsédé par la séduction de certains visages .

Ainsi dans la mystérieuse représentation de "l'Amour profane et l'Amour sacré", le visage de la grâce de gauche  fait penser à celui de la femme couchée dans " la Bacchanale des Andriens" ou la bergère des "Trois âges de l'homme"

 

L'amour sacré et l'Amour profane - le Titien - galerie Borghèse Rome 

 

 

Le Titien - les trois âges de l'homme  (1512?) - galerie nationale Edimbourg

 

Et Flora, peinte aussi vers 1515 ne ressemble t-elle pas de façon frappanre à "la jeune filleau miroir" ? 

Flora

la jeune fille au miroir - détail 

Le Titien - Flora -  1515 - Galerie des Offices - Florence

 

 On pourrait multiplier les exemples; Titien a magnifié la femme dans ses portraits  comme dans ses nus,  notamment des nus couchés à connotation mythologique ou de son époque telle la fameuse et superbe Vénus d'Urbino:

Le Titien - La Vénus d'Urbino 1538 - les Offices Florence 

 

Pour en revenir au tableau du Louvre, on ne sait pas exactement qui est cette belle jeune femme à la toilette; certains avancent qu'il s'agit de Laura Dianti, la maîtresse du duc de Ferrare; pour d'autres, elle est Violante, la fille de Palma le Vieux, un peintre du temps du Titien,  que le peintre a aimée .

 

Violante par Palma le Vieux - 1520 Kunsthistoriche muséum de Vienne  

 

 

La beauté du Louvre ne manque pas d'intriguer: belle, sensuelle, énigmatique, que représente t-elle vraiment : une femme aimée, une jeune fille promise à un duc, une femme bonne vivante dont le corps épanoui appelle à la maternité, une courtisane ?...

On peut la rapprocher, autre interrogation, du portrait dénommé "Vanité" qui lui ressemble étrangément :

Titien - Vanité  - 1515 - Alte Pinakothek - Münich

 

 

Elle tient son miroir seule, ne s'y regarde pas mais son regard est lointain, mi arrogant mi mélancolique; Titien a peut être

 voulu jouer avec le symbole du miroir qui révèle la beauté mais en montre aussi la précarité en même temps qu'il engendre la vanité. 

Les peintres dans l'histoire ont souvent représenté le miroir, celui de la femme qui se pare, de la belle qui s'admire, du banquier qui compte ses écus voire de la mort qui marque la vanité de toute chose en ce monde:

Van Eyck - les époux Arnolfini  - 1434 - National Gallery - Londres

 

Jan Mandyn -1500-1560 - la tentation de St Antoine - détail -musée de Luxembourg

 

et toujours la femme à sa toilette:

Gustave Caillebotte - femme à sa toilette (1873) 

 

Je ne me lasse pas d'admirer  celle que Titien nous offre depuis cinq siècle et que vous pouvez voir de près au Louvre:

grâce sensuelle du geste de la main qui démèles ses cheveux, délicatesse de sa carnation, volupté des formes et ce regard énigmatique  dont on aimerait percer le mystère:

Un petit livre vient de paraître chez Armand Colin, dans une nouvelle collection "une oeuvre, une histoire"  qui est consacré à la belle inconnue du Titien ; écrit par Sabine Melchior Bonnet, il vous en dira plus que les quelques divagations nicéphoriennes et bien plus savamment; je lui ai un peu emprunté, je l'avoue, sauf la fascination que j'éprouve depuis cinq siècles à chaque fois que je regarde "la jeune fille au miroir " .

 

 

Dans la même collection et pour 12,90 € seulement, vous avez "les lances de Bréda" de Vélasquez, "Olympia" de Manet (tiens...la Vénus d'Urbino du Titien n'est pas loin ) ," le bureau de coton" de Degas...bref , un régal. à prix modéré, moins cher qu'une pizza et au prix d'un excellent Pouilly Fuissé. A consommer immodérément ( les deux, pas la pizza..).

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Ivresse marine

 La Mer est infinie
 
      La Mer est infinie et mes rêves sont fous.
      La mer chante au soleil en battant les falaises
      Et mes rêves légers ne se sentent plus d'aise
      De danser sur la mer comme des oiseaux soûls.
    
      Le vaste mouvement des vagues les emporte,
      La brise les agite et les roule en ses plis ;
      Jouant dans le sillage, ils feront une escorte
      Aux vaisseaux que mon coeur dans leur fuite a suivis.
    
      Ivres d'air et de sel et brûlés par l'écume
      De la mer qui console et qui lave des pleurs
      Ils connaîtront le large et sa bonne amertume ;
      Les goélands perdus les prendront pour des leurs.


Jean de la Ville de Mirmont (1886-1914)

4 à 1 !

Quelle pile pour les Bleus, des Bleus poussifs, sans imagination, à bout de souffle contre des Bataves virevoltants et incisifs !

 

J'ai toujours affiché mon peu d'appétance pour ce sélectionneur, outre que le personnage est peu sympathique, ses choix sont souvent peu compréhensibles;mais là, c'est pas d'sa faute, c'est à cause du vendredi 13....