désespérant !

 Nicolas Bedos, cet affligeant humoriste encore plus mauvais que son père, s'est fendu d'un canular sur saprétendue liaison avec Valérie Trierweiler .

Même si ça ne vole pas haut, cela reste encore dans la tradition de la caricature humoristique qui participe , disons le mot , de la liberté de moquer , c'est à dire de la liberté d'expression.

On n'est pas forcé d'aimer le style Bedos  mais on ne peut ni lui interdire ni lui reprocher de faire dans le genre .

Là où le bât blesse , à mon avis , c'est quand le Président ( faut il encore s'agissant de l'actuel mettre une majuscule  ?) se croit tenu de téléphoner à l'humoriste pour le tancer (enfin , je suppose que ce n'était  pas pour le féliciter).

En quelque sorte, François Hollande, pour reprendre le propos d'un billet (B. de Valicourt dans Atlantico) ..."Président de la République, garant du respect de la Constitution et donc des Droits de l’homme définis par la Déclaration de 1789, téléphone à un humoriste pour lui dire qu’il ne goûte pas la satire du vaudeville qu’il a lui-même écrit !

"Quand je pense à la représentation politique de l'autorité du pouvoir qu'ont pu incarner le général De Gaulle ou François Mitterrand , j'entends comme dans un écho Léo Ferré qui , évoquant Franco dans "Franco la Muerte", clamait " t'es pas Lorca , t'es sa rature ".

Donnons au moins crédit à notre président normal qu'il n'est pas un dictateur, loin s'en faut...

 

Pauvre Marianne !