Elégance!
J'aime l'élégance des femmes africaines :


et ces fichus si bien construits mais ils ont sans doute un nom ?

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J'aime l'élégance des femmes africaines :


et ces fichus si bien construits mais ils ont sans doute un nom ?

Je serai bref pour ne pas lasser : La Cour de Cassation, je l'avais signalé dans un précédent billet, a dit qu'à défaut d'avocat, l'audition en garde à vue est nulle en rappelant que la présence de l'avocat dès son début est une exigence de la Convention européenne des droits de l'Homme (art.6).
D'où la réforme imposée au gouvernement et désormais appliquée , non sans difficultés souvent mais appliquée néanmoins .

Vieille formule au rancard (on l'espère du moins ...)
Je m'en suis réjoui à grands cris tant l'obscurantisme de nos Pouvoirs était insupportable et inacceptable .
Le 31 mai , la Cour de Cassation est allée plus loin (soyons fous , messieurs ! ) : dans quatre arrêts , elle ajoute qu’il faut annuler aussi les actes dont les auditions annulées « étaient le support nécessaire ».
Depuis que la présence de l'avocat est obligatoire dès le début et tout au long de la GAV, les gazettes ne se privent pas de gloser sur cette réforme, louant au passage ceux qu'il appellent "les Sages" , à savoir les hauts magistrats de la cour de cassation.
Je me garderai bien de me joindre à ce concert de louanges qui fait un peu oublier que ces mêmes "sages" ont laissé perdurer pendant plus de 3 décennies une situation et des pratiques illégales au regard de la norme juridique supérieure qu'est le droit européen.
La Convention européenne des droits de l’homme s’applique depuis 1974, et elle exige cette intervention immédiate de l’avocat,
Alors , messieurs les juges , et autres procureurs , vous ne le saviez pas ?
Pour moi, c'est une honte; on ne devrait pas les appeler "les Sages " mais "les "Patients"; pas au sens médical du terme , non, médicalement parlant, ce sont les citoyens qui sont des "patients" et pendant plus de 30 ans , on leur a infligé une thérapeutique inadaptée et perturbante.

Réjouis toi , peuple de France !
Cela dit , je plains les avocats qui devront réorganiser leurs méthodes de travail et je plains les policiers à qui on impose brusquement (en moins d'un mois ) une pratique contraire à tout ce qui leur a été appris et imposé par leur hiérarchie dans un système pénal archaïque, dépassé et qu'aucun politique n'a eu le courage de prendre à bras le corps pour le faire vraiment évoluer .(1)
Des policiers non formés à l'interrogatoire en présence de l'avocat, des commissariats aux locaux inadaptés , une hiérarchie hostile à cette alignement de la pratique sur le droit existant, courage messieurs , ce sera difficile et on peut comprendre l'amertume des enquêteurs .

Toutefois, il ne faut pas imaginer que cette avancée du droit va se traduire par un recul sécuritaire ; la police des pays européens qui appliquent le système n'obtient pas de moins bons résultats que la nôtre et la nôtre est assez compétente pour s'adapter assez vite pour peu qu'on lui en donne les moyens .
(1) et qu'on ne me cite pas les réformes du pouvoir actuel qui ont toutes été rangées au placard sauf les jurés populaires dans les tribunaux correctionnels - ça se vote en ce moment - hérésie sans nom pour qui a pratiqué un peu le droit pénal;.
Vous voulez un exemple ? facile ; en application des arrêts de la cour de Cassation du 31 mai ordonnant d"annuler aussi "les actes dont les auditions annulées étaient le support nécessaire "...on choist quels critères ? je n'aurais pas aimé avoir cette question à l'épreuve de droit pénal en 2ème année de droit !
Bon, je fais une exception à ma critique pour la QPC - question prioritaire de constitutionnalité - qui a réellement fait avancer les droits des citoyens .
"Monsieur tout blanc" chantait Léo Ferré ...
Là, c'est un peintre au travail; tout sera blanc :

.Je lis dans une gazette qu'une équipe d'archéologues italiens a commencé a fouiller le sol du couvent de Sant Orsola en plein coeur de Florence et devinez pour quoi ?
Je vous le donne en mille et même en dix mille !
Ils cherchent les restes de Lisa Maria Gherardini pour reproduire son portrait à partir de ses ossements
Lisa Maria Gherardini est née en mai 1479 à Florence . Issue d'une famille modeste, elle épousa à 16 ans le fils d'un marchand de soie, Francesco di Bartolomeo di Zanobi del Giocondo. Déjà veuf à deux reprises, Giocondo a 19 ans de plus que Lisa et vous avez deviné à présent, Lisa Maria n'est autre que le modèle que Léonard de Vinci a immortalisé sous le nom de la Joconde ... en tout cas, selon l'hypothèse la plus généralement admise.

Les archéologues veulent retrouver le crâne de Lisa Maria Gherardini, la fameuse Mona Lisa , pour reconstituer son portrait.
Pour autant , ils ne répondront pas aux multiples questions qu'on se pose encore au sujet de ce tableau .
Pour certains , la Joconde (1503-1506) qui ressemble étrangement à son St Jean Baptiste peint plus tard (1513-1516) serait un homme :

d'autres qu'elle est enceinte, ayant découvert grâce à une étude avec un balayage laser qu'elle était enveloppée d'un voile de gaze très fin et quasi invisible, caractéristique des femmes enceintes de cette époque ; certains et non des moindres (Daniel Arasse dans "Histoire de peintures" ) fait observer que seules les femmes de moeurs légère à l'époque étaient épilées et le front dégarni; son sourire qui l'a rendu célèbre est il celui de la sérénité ou est il remarquable parce qu'il nous paraît suspendu comme si le temps s'arrêtait alors que le peintre a figuré dans le fond du paysage, à droite , un pont qui symbolise le temps qui passe .
On y a vu aussi le portrait de la mère de l'artiste ou d'un homme travesti...
Je n'évoque pas les conjectures sur son nom, sur le symbolisme de la féminité , sur la ressemblance avec une représentation de Catherine Sforza par Lorenzo di Credi (1438-1537) et j'en passe...

Finalement , la recherche des archéologues paraît bien dérisoire ; la Joconde restera à jamais un mystère non élucidé d'autant que léonard e Vinci avait un goût marqué pour les codes et le cryptage; la seule certitude qu'on puisse avoir est que ce tableau qu'il ne présenta jamais à del Giocondo, était son préféré puisqu'il le conserva pratiquement jusqu'à sa mort en 1519 à Amboise . C'est François 1er qui en fit l'acquisition et c'est ainsi qu'il se retrouve au Louvre depuis la création du musée.
Quand je vais au Louvre , ce que j'aime dans la grande salle de la Joconde , c'estcontempler les cohortes de visiteurs qui se pressent devant elle au Louvre en longues files , le téléphone brandi très haut pour photographier le chignon qui est devant où le reflet dans la vitre qui protège Ma Donna Lisa , Mona Lisa .
Un spectacle en soi.
Quoi de nouveau ?
Rien ou si peu, Nicéphore va bien,mais il se repose et les quelques billets qui précèdent ou qui suivront vont prendre un peu de distance avec une actualité qui en ce moment m'atteint peu.
Tiens : la récente condamnation (une de plus ! ) de la France pour atteinte à la dignité de la personne (Arrêt Cour Européenne des Droits de l'Homme - 25 mai 2011 (n° 19868/08 condamnant la France pour un recours abusif au menottage, qualifié de traitement inhumain et dégradant.)
Et l'affaire DSK , hein ? d'elle non plus je ne vous ai pas parlé...ce qui, au demeurant , n'a manqué à personne tant la surabondance d'avis et d'opinions de tous bords nous ont assaillis.
C'est marrant , on a quand même entendu sur les ondes récemment, à propos de "l'affaire ", madame Guigou, grande donneuse de leçons sur les droits de l' Homme et ex ministre de la Justice, s'exclamer sur le fait que la justice française était nettement mieux que la justice américaine ....
Remarquez , entre elle , de gauche et MAM, de droite , mon coeur ne balance pas , il reprend son souffle et bat vers les eaux plus calmes de la lecture savoureuse d'un vieux classique du polar "San Antonio chez les gones ".

Poîlant, je vous dis pas !
Le vieil homme est passé avec des fleurs plein la tête
et moi, grâce à lui, des couleurs plein les yeux , un de ces dimanche matin de printemps.

Après il a disparu...

Où allait il ?
Vous sauvegardez vos mots de passe ?
Non ? et bien voilà ce qui peut vous arriver !

C'est le père Greuze (1725-1805 ) qui vous le conseille; Greuze est un peintre réaliste de scènes de la vie ; ce petit pastiche est tiré de sa toile "Le fils puni" , second volet du dyptique "la malédiction paternelle" dont l'autre élément est "Le fils ingrat" , les deux peints en 1777 et actuellement au musée du Louvre; voici l'original :

La lecture du tableau est assez facile : le père qui vient de mourir , le fils accablé de repentir qui arrive trop tard , la femme à gauche , un peu trop dépoitraillée pour la circonstance , qui semble implorer une présence divine , la mère qui prend à témoin le fils du malheur survenu, legarçon , abîmé de douleur au pied du lit, les deux filles qui tiennent le bras du père dans un dernier geste d'affection et l'ensemble des attitudes , figées et théatrales qui accentuent le drame et élèvent cette scène intime au rang d'une tragédie .
Greuze , excellent portraitiste par ailleurs, a souvent recours dans ses toiles à des figure pâmées ou à des gestes emphatiques voire outranciers qui donnent à une partie de son oeuvre un ton souvent moralisateur et qui génère une certaine monotonie.
Cela dit, on lui a reproché en son temps des dessins quelques peu libertins et une tendance, dans ses portraits de jeune fille, genre où il excellait, à mêler habilement innocence et érotisme dont un des meilleurs exemples est "La Jeune Femme au chapeau blanc" (1780 -musée de Boston):

J'aime assez Greuze , enfant de Bourgogne - il faut visiter le musée Condé à Tournus sa ville natale en Saône et Loire ( et la superbissime église romane de Tournus) ou aller au Louvre qui possède nombre de ses oeuvres .
En pratique , la lecture du tableau "Le fils puni" doit suivre celle de l'autre " Le fils ingrat" mais tant pis , vous pouvez aussi commencer la lecture du billet par la fin, il n'ezt de toutes façons qu'un bien bref aperçu, l'esquisse d'une épure de la présentation de l'oeuvre composite de Jean Baptiste Greuze, le billet n'étant qu'un billet et le sujet , je vous le rappelle , " sauvegardez vos mots de passe ".
Et comme vous avez eu la patience de lire jusque là, voici le premier volet du dyptique : "le Fils ingrat":

Si vous regardez bien , vous retrouverez les mêmes personnages que dans l'autre tableau sauf le petit chien au pied du lit et l'homme dans l'ombre à droite et ces couleurs fanées et ces attitudes théatrales qui caractérisent son oeuvre.
Qui se cache derrière le rideau?

la petite chatte de la maison

Mon nouveau matériel photographique : pas mal , hein ?

Hélas , non, ce n'est pas vrai , il est beaucoup , beaucoup trop cher pour le modeste Nicéphore
et c'est lourd en plus ...
Belles lectrices ...je ne suis pas sur la photo.
J'aime les reflets dans la ville
La mienne en offre partout

Leurs couleurs caressent mes yeux quand ils quittent le livre que j'ai ouvert



Où est ce ? je vous le donne en mille !
Ce n'est pas mon cheval dans son écurie ; mais le cheval gris empaillé que Salvador Dali a installé sous un des salons de Gala dans le chateau de Pubol .
L'oculus est ici :

Pubol estun petit village médiéval situé près de Gérone en Catalogne .En 1968 , Dali y acheta un petit chateau du XIe siècle et l’offrit à Gala pour qu’elle puisse y passer les dernières années de sa vie. En fait, elle n’y venait que de temps en temps en utilisant la Cadillac qui se trouve encore dans le garage. Dalí ne s' y est installé qu’après la mort de sa muse, en 1982, et n’y séjourna que deux ans.
Dali en a réalisé toute la décoration en donnant libre cours à toute son exubérance créatrice , c'est génial et quoiqu'on pense du maître (nicéphore adore), de très haute facture.
Le chateau est bordé d'un jardin "à la Dali" orné , au fond , d'un bassin dédié à la mémoire de Wagner:

Il n'y a pas un détail qui ne mérite d'être cité et comme toujours chez Dali, tout appelle une interprétation; comme je ne peux pas tout montrer , le mieux est d'y aller cet été, cela vaut largement une séance de bronzette sur la plage ou de plongée dans les eaux bleues de la Méditerranée , encombré de bouteilles au milieu des requins.

Graphe dans l'ex usine Job à Toulouse - février 2003

Voici les flamands de l'aurore
Qui font leur nid dans la lumière
Avec la soie de l'horizon
Et le vent doré de leurs ailes
Jules Supervielle (1884-1960)
Envie de couleur aujourd'hui, allez savoir pourquoi ?
et de lumière aussi...

photos: nicéphore