Bleu lavande
Les insectes se régalent dans mes lavandes : abeilles , bourdons , libellules ; j'hésite à cueillir ces fleurs qui embaument le jardin...
et vue deplus près , quelle finesse !
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Les insectes se régalent dans mes lavandes : abeilles , bourdons , libellules ; j'hésite à cueillir ces fleurs qui embaument le jardin...
et vue deplus près , quelle finesse !
Rien d'autre que des couleurs
Autant vous le dire d 'emblée , ce qui suit relève de la plus entière mauvaise foi, baigne dans l'esprit partisan et se délecte dans le mauvais esprit.
DSK
DSK encore : voilà t'y pas qu'il pourrait être lavé des accusations qui pèsent sur lui; tant mieux s'il est innocent mais au PS on s'agite déjà en se demandant s'il ne faudrait pas repousser la date des primaires , des fois que DSK pourrait se présenter quand même.... .
On rêve ! tout innocent qu'il puisse être , qui voudrait d'un président dont même ses meilleurs amis reconnaissent qu'il ne peut pas voir passer un jupon sans lui sauter dessus.
Franchement , ils nous prennent pour des c......!
CONTADOR
Gêne autour de la participation de Contador au Tour de France 2011; la suspicion de dopage n'est pas levée , il attend la décision du tribunal arbitral du sport.
Mais l'affaire remonte à juillet 2010; c'est quand même un peu fort qu'un an après , il n'ait pas été définitivement jugé si oui ou non, il avait triché .
Et une fois de plus , c'est le cyclisme qui va focaliser toute l'attention et tous les soupçons .
Cet été , j'arrête l'EPO et je roulerai pépère, na !
KATE MOSS
Elle se marie le 2 juillet.
On s'en balance !
CHARLENE et ALBERT
titre du Figaro le 2 juillet : "Charlène a dit oui avec un sourire "
Ah, ça c'est une nouvelle !!!!
La CRISE GRECQUE
Comme souvent , c'est Dubouillon qui a la solution
et l'ouzo, c'est de saison !
Encore une histoire de chat, une chatte tricolore ici, sur la grande place , un matin :
elle ressemble à la mienne , en plus claire.
Avec elle , c'est reposant , sans paroles et sans gestes brusques , pas un caprice, le printemps tous les jours ...au Printemps
la voici, ma belle de ce matin:
On ne pouvait imaginer que Dubouillon n'apporte pas sa pierre à la construction philosophique de ce grand couillon de Ferry qui ne sait plus quoi inventer pour se montrer et exister .
Exister ...un vrai sujet, ça pour le bac de philo et même pour les étudiants de Ferry auxquels il ne donne plus de cours depuis septembre 2010; qu'est ce que cela a dü leur manquer !
J'ai déjà évoqué évoqué l'oeuvre de Robert Capa dans un précédent billet mais jamais celle d'Agusti Centelles i Osso; l'exposition qui lui est actuellement consacrée à Bordeaux jusqu'au 10 juillet après celle de l'Hôtel de Sully à Paris en 2009 est l'occasion de donner un aperçu de l'oeuvre de ce photographe majeur de la guerre civile espagnole dont il fut un des témoins les plus authentiques .
barricade dans le village de Belchite sur le front d'Aragon en 1937
A la différence de Robert Capa, Centelles (1909-1985 ) est resté longtemps complètement méconnu; son histoire est assez étonnante : photographe dans les rangs des Républicains espagnols , il participe à la Retirada, est interné d'abord à Argelès puis à Bram et c'est à Carcassonne qu'il cache la valise contenant tous ses clichés et ses négatifs ; il ne la récupérra qu'en 1976 après être rentré clandestinement en Espagne en 1944 sous Franco qui lui interdit de reprendre son activité de photographe de presse .
après le bombardement de Lerida (2/11/1937)
Picasso s'est inspiré de cette photo pour peindre "La Suppliante" le 18 décembre 1937
Picasso - "la Suppliante" -1937 - gouache 24 cmx19 - musée Picasso - Paris
Agusto Centelles n'est pas le Robert Capa espagnol ; d'abord , il est catalan alors que la plupart des autres photojournalistes sont étrangers ; ils ont pu exercer librement leur métier , pas lui qui faisait partie du camp républicain; ils ont bénéficié d'une immédiate notoriété internationale alors que les siennes sont restées longtemps confidentielles ; la vraie différence est sans doute qu'il a pris ses photos de l'intérieur d'un camp combattant d'où leur évidente authenticité .
1936 - départ pour le front d'Aragon
1937 - après le bombardement de Lerida
sur le front d'Aragon
Barcelone - morts sur la place de Catalogne 19 juillet 1936
Gardes de la Generalitat retranchés derrière des chevaux morts -Barcelone 1936
Comme Capa et David Seymour , Centelles utilisait un Leica , l'appareil le plus moderne de l'époque ; le sien datait de 1934:
Ce qui frappe dans ses photos, c'est la proximité de l'évènement , la pertinence du cadrage et la vérité crue de l'image .
On peut méditer à son sujet ce témoignage d'un des plus grands reporters de guerre , Don Mac Cullin:
c'est en 1679 que le propriétaire de l'immeuble fit installer la porte et l'imposte sur laquelle il fit graver cet extrait du "De Officiis" de Cicéron:
"Non domo dominus sed domino domus" .
mes belles lectrices, férues de belles lettres et de jardinage auront traduit aussitôt :
" Non pas le seigneur pour la maison mais la maison pour le seigneur".
ce qui ne nous avance à pas grand chose sauf que l'heureux propriétaire , en 1679, connaissait ses classiques .
Oserais je avouer que , dans ma prime jeunesse , si j'ai bien traduit maints passages du "De Viris Iillustribus" et quelques discours de Cicéron, je n'ai jamais consulté son "De officiis" ?
Comme quoi, se promener , même dans sa ville , le nez au vent ou le nez en l'air , ne laisse pas forcément l'esprit en repos ...
Un après midi , au bord de l'eau, tranquille...
J'ai déjà évoqué dans un billet la poétesse Louise Labé qui vécut au 16ème siècle à Lyon (1524-1566); fille d'un cordier , elle épousa (on lui fit épouser , il a 30 ans de plus qu'elle) un riche marchand...de cordage , ce qui n'explique que son surnom car elle est connue avant tout pour sa poésie, délicate , sensuelle, enflammée souvent, de petits chefs d'oeuvre de sentiments où la passion ne fait pas qu'affleurer , elle explose parfois comme dans ces quatrains , les plus connus sans doute:
Baise m'encor, rebaise moy et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus :
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.
Las, te pleins tu ? ça que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l'un de I'autre à notre aise.
......................................
Avec ça , certains lui firent une réputation de courtisane , Calvin, depuis Genève, se répandit en horreurs sur elle mais elle fut admirée par les poètes de son temps , notamment Maurice Scève (1501-1564), Jean-Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Olivier Magny qui fut , semble t-il , un de ses amants et qui lui inspira certains de ses plus beaux vers.
Louise Labé était une femme accomplie , excellente cavalière , maniant parfaitement les armes , grande lectrice, tenant dans sa maison un salon réputé, parlant le latin et l'italien et soucieuse de la place des femmes dans la société : c'est elle qui priait " les vertueuses dames, d'élever un peu leur esprits par dessus leurs quenouilles et leurs fuseaux …".
Les outrances amoureuse s qui lui furent prêtées n'étaient que son désir de disposer de sa vie , elle ne s'en priva pas ; elle est la première femme à donner voix à l'expression féminine de la passion: une femme peut exprimer son désir sans attendre d'être désirée:
Tant que longs désirs place en moi tiendront,
Et tristes soupirs se feront un gitte :
Tant que sans tarir mes yeus se despitent,
Et que sang et chair d’eau se défayront ...
La ville de Lyon a honoré son souvenir mais de bien curieuse façon en lui donnant le nom d'une rue (quelle chance , mon bureau est rue Bellecordière...) ... qui n'est pas celle où se situe un des immeubles où elle vécut, rue bizarrement attribuée à un dénommé Louis Paufique , honorable ophtalmologiste du temps passé (1899-1941).
Courte vue , dirais je .
Belles lectrices , lisez quelques sonnets de Louise Labé ( son nom de plume "Labé" évoque évidemment le mot latin "labia" lèvre), elle qui fit de l'amour sa liberté et qui sut si bien en évoquer les affres :
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie.
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop douce et trop dure.
J'ai grands chagrins entremêlés de joie :
En même temps je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint durs tourments j’endure ;
Mon bonheur fuit, et à jamais il dure :
En même temps je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène :
Et quand je pense voir douleur empirer,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis quand je crois ma joie être certaine
Et être au haut de l’instant désiré,
Il me remet en mon malheur premier.. - Sonnet VIII -
Vous aurez ici l'intégralité de ses sonnets dans la langue de son époque et avec une trancription en français moderne mais parler d'amour a t - il besoin de transcription ?
Comme il a l'air heureux cet atlante qui supporte un coin du balcon
...mais , à y regarder de plus près , il est hérissé de piques:
ce n'est pas un acupuncteur chinois fou qui les a implantées, ces aiguilles sont destinées à repousser les pigeons .
Atlante : élément d'architecture , analogue aux cariatides , désignant une statue d'homme qui soutient sur sa tête un entablement et remplace une colonne ou un pilier .
Il fait référence au géant Atlas qui, dans la mythologie grecque, soutenait la voute du ciel sur ses épaules.
Un exemple dans un hôtel particulier du vieux Toulouse :
Mmmm! que c'est bon dit le chat à la dame dans le parc....
le soir sur ma ville
A défaut d'avoir la main verte...
vous n'en avez jamais vu d'aussi verte d'aussi près :
j'aime les chaussures des basketteurs, chacun son pied!
Qu'est ce que c'est ?
c'est la fenêtre de contrôle d'un des fours d'une grande usine d'incinération d'ordures ménagères.
Suite de la visite ....
C'est quelque part dans le sud de la France ; je ne montre pas l'autre côté , gigantesque, là où les camions déversent les ordure ménagères , la lumière était insuffisante pour mon appareil de l'époque .