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les humeurs de nicéphore - Page 6

  • Architecture lyonnaise

    Le palais de la Bourse et du Commerce situé au centre de la presqu'ile à Lyon  a été construit de 1856 à 1860, date de son inauguration par l"empereur Napoléon III.

    Il est classé monument historique depuis 1994 (on y a mis le temps !).

    Le bâtiment mesure 56,6 mètres sur 64,5 mètres. Il est composé de quatre pavillons d'angle et d'une salle centrale, appelée Salle de la Corbeille qui en occupe toute la hauteur.

    La décoration du bâtiment, tant dans ses façades que ses parties intérieures reflète la destination de l'édifice : des statues de la Justice, de la Tempérance, de l'Agriculture, du Commerce et de l'Industrie. Les deux façades au nord et au sud sont richement décorées avec de nombreux entablements, balcons et colonnes. La plupart des peintures des plafonds intérieurs sont l'œuvre d'artistes lyonnais tels que Antoine Claude Ponthus-Cinier ou de Jean-Baptiste Beuchot.

    La statue extérieure aux pieds de l'escalier donnant sur la place des Cordeliers, une allégorie où Saône et Rhône personnifiées joignent leur bras pour pointer vers l'avenir, est une œuvre en marbre blanc du sculpteur André Vermare et date de 1905.

    (source : Wikipedia)

    Lyon_palais de la Bourse du Commerce copie.jpg

     

     C'est au bord du palais, sur son aile gauche rue de la République que l'anarchiste italien Santo Caserio assassina le président Sadi Carnot le 24 juin 1894.

     Il fut guillotiné le 15 août suivant; la justice ne lambinait pas à l'époque. Une plaque sur le trottoir rappelle cet épisode de notre histoire.

  • Crépuscule

    Fin de journée, les derniers rayons pour illuminer le Rhône :

    Crépuscule copie.jpg

     

  • Pauvre Fourest !

    Je dis « pauvre Fourest » et vous allez comprendre…tout récemment, le sémillant Frédéric Maillot, député du NFP, a demandé que l’on bannisse l’expression « travail au noir » car elle est « négative » (toute la presse a compris « raciste » même si je ne suis pas sûr qu’il ait dit le mot).

    Ah bon ?

    Moi, je croyais naïvement que le code pénal punit le travail au noir parce qu’il n’est pas déclaré et pas pour cause de racisme.

    Ces volontés de bannissements de mots ou d’expressions de la langue française, parfois fort anciens, me font « voir rouge » !

     Déjà que les pâtissiers n’ont plus le droit de faire des « têtes de nègre », ces délicieuses pâtisseries de mon enfance, récompense des enfants bien sages le dimanche après la messe.

    Alors pourquoi "pauvre Fourest" ?

    Eh bien parce qu’il est l’auteur de La Négresse blonde et qu’au rythme des élucubrations de la bien-pensance qui veut nous ré-éduquer (pensée émue pour le bon président Mao…), le retrait de cet ouvrage des librairies et de nos bibliothèques publiques ne saurait tarder.

    La Négresse blonde est un recueil poétique de Georges Fourest, paru en 1909 ; oeuvre principale de l’auteur, elle est fortement teintée d'humour satirique.

    Le recueil emprunte son titre au premier poème ; avant que la bien-pensance le jette au bûcher (à Nuremberg ?), je vous livre quelques extraits de ce petit brûlot raciste, colonialiste, infect, outrageant pour les bonnes mœurs, fasciste forcément et qu’on n’étudie plus à Sciences-Po depuis belle lurette.

    « Cannibale, mais ingénue, elle est assise, toute nue, sur une peau de kanguroo, dans l'île de
    Tamamourou!

    ….  Selon la mode
    Papoua, sa mère, enfant, la tatoua: en jaune, en vert, en vermillon, en zinzolin, par millions

    oiseaux, crapauds, serpents, lézards, fleurs polychromes et bizarres,

    chauves-souris, monstres ailés, laids, violets, bariolés, sur son corps noir sont dessinés.
    Sur ses fesses bariolées on écrivit en violet deux sonnets sibyllins rimes par le poète
    Mallarmé et sur son ventre peint en bleu fantastique se mord la queue un amphisbène.

    L'arête d'un poisson lui traverse le nez, de sa dextre aux doigts terminés par des ongles teints au henné, elle caresse un échidné, et parfois elle fait sonner en
    souriant d'un air amène

    à son col souple un beau collier de dents humaines,

    La belle
    Négresse, la
    Négresse blonde !....... »

    Je commence à comprendre l’idée de ce bon député : certaines couleurs sont racistes et les pouvoirs publics ne semblent pas y avoir prêté attention.

     Ainsi les autorités qui déploraient récemment un « vendredi noir » pour qualifier les inondations du sud-est, les cafetiers qui vous servent un « petit noir » (et au zinc, en plus !), la médiathèque de mon quartier où « L’île noire » des aventures de Tintin est laissé à la vue des petits innocents de 7 à 77 ans, le Quai du Polar qui, chaque année à Lyon célèbre les romans de la « Série noire », ma voisine qui ne jure que par les chats noirs (elle en a trois, imprudemment proposés par la SPA) et j’en passe.

     Mais ce n’est pas tout !

     Ainsi, dans les Pyrénées Orientales, le Train Jaune, fierté des Catalans qui relie Villefranche de Conflent à la Cerdagne, de même vous ne pourrez plus avouer que vous êtes « jaune de jalousie » ni que « vous êtes marron » parce que votre voiture électrique est une daube et restez sobre car vous ne pourrez plus rentrez « noir » chez vous après une soirée entre copains et que vous avez passé « une nuit blanche », hé, hé ! les blancs aussi ont leur susceptibilité, c’est raciste de dire « sale blanc » et n’ajoutez pas : t’as vu ce con…il est blanc comme un linge ! »…vous risqueriez de vous faire « saigner à blanc ! »

     Mais vous pourrez encore, sans risque,  « n’y voir que du bleu » en prêtant foi aux promesses du Président et « voir la vie en rose » surtout si vous « sortez du rouge » après une bonne affaire.

     Mais quid du Mont Blanc ? Car dans l’Aude, il y a la célèbre Montagne Noire : là, j’exige la parité : ou on laisse les deux ou on les change ?

    En bref, ces élucubrations d’un député qui « dresse un tableau noir » des usages de la langue française pourraient me donner « du bleu à l’âme » à défaut de pouvoir « rire jaune » car il ignore manifestement que cette expression vient du moyen-Age qui interdisait l’emploi des personnes après la tombée de la nuit.

     Allez, chères lectrices, procurez-vous « la Négresse blonde » chez un bouquiniste avant que l’ouvrage ne soit interdit à la vente et si vous trouvez d’autres expressions un peu trop racisées (les blanches et les jaunes comprises, pas de sectarisme !), faites-vous plaisir, meublez-en votre conversation à tout-propos.

  • Foire en Velay

    Chaque octobre, depuis des décennies , une grande foire aux chevaux se tient à Fay sur Lignon, une pittoresque bourgade sur le haut plateau du Mézenc.

    Fay sur Lignon est un petit village de 350 habitants situé à 1200 m d'altitude ; le climat est rigoureux et les foires sont souvent accompagnées d'un temps froid et humide.

     Mais que cette région est belle !

    Foire aux chevaux_9568-hp5001.jpg

  • Musique

    Encore une fanfare mais vous ne serez pas surpris, j'aime les écouter , les photographier et vous les montrer ; une animation bienvenue dans la ville où tout n'est que bruit de moteurs, bruissement des foules qui se pressent en continu dans les artères de la cité.

     Bref, l'éclat des trompettes, le rythme endiablé des musiciens  me ravissent .

    joyeuse fanafare_P1040289.jpg

  • Le rouge est mis

    Mis devant la cathédrale St jean Baptiste de Perpignan, une belle routière rutilante :

    Citroên  2cv à Perpignan_0312.jpg

  • Jumping

    Un bon passage :

    CSO Miribel_3093.jpg

  • Orages

    "Comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j'éprouvais dans mes promenades ? Les sons que rendent les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert ; on en jouit, mais on ne peut les peindre.
    L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j’entrai avec ravissement dans le mois des tempêtes.
    .....

    ...souvent j’ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j’aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait : je sentais que je n’étais moi-même qu’un voyageur, mais une voix du ciel semblait me dire : « Homme, la saison de ta migration n’est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande. »
    « Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie ! » Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon cœur."
    René (1802) de François-René de Chateaubriand
     

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    Orage sur Lyon au bord du Rhône

  • Lumière du sud

    Une petite rue qui monte, des maisons fleuries et colorées, un bougainvillier éclatant de couleurs... Un dépaysement cet automne à Collioure :

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  • Contemplation

    Oui, contemplation, je suppose...enfin, je n'étais pas à sa place !

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  • Deux amis

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    Un jeune bouvier bernois et un chien de berger ; il y avait tant à lire dans les yeux de ces deux amis de rencontre...je les ais observés longuement avant de les photographier, j'étais là comme si je n'existais pas pour eux.

  • Football

    Une petite scène familière...

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    les graines ne sont pas loin...

  • Murano

    Une dentelle de verre des artistes de Murano :

    Murano- sculpture_.jpg

  • Recto et verso

    Une évasion d'hiver en plein mois de janvier et qui m'avait permis de visiter longuement Venise ; la charge de touristes était encore supportable  , à aucun moment je n'ai dû attendre pour la visite des principaux sites , du palais des Doges  au musée de l'Academia.

     C'était il y a 10 ans .

     Est ce encore possible aujourd'hui ?

    Recto - palais des Doges_7648.jpg

     devant le palais des Doges - le recto

    verso - palais des Doges_7646.jpg

     et verso...

  • En avant la musique !

    Une petite fanfare en passant au centre ville pour dissiper un instant la morosité qui me gagne...

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