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Je suis en panne d'inspiration ce soir; grave, je n'ai même pas (pas encore) de commentaires acerbes, acides, critiques, caustiques, lucides, éclairés et même intelligents à faire sur les résultats des votations .
Alors, je fais dans la facilité mais l'image et belle et je serais mieux demain si, plutôt que d'aller m'enfermer dans un bureau où je ne sers à rien et même à pas grand chose, je pouvais partir dans la brume de l'aube sur un de ces poneys :
Vous connaissez mon souci de faire progresser au mieux votre conscience politique; il ne se dément pas ; à l'approche du deuxième tour , je vous propose un détour ironique au bord de la vague bleue ( pourquoi bleue, d'ailleurs? ) avec l'excellent Killoffer:
Bonnes votations, chèr(e)s ami(e)s et rendez vous à 18 h sur une chaine suisse belge, lituanienne ou sur la 1ère du Turkménistan où vous trouverez tous les résultats et puis après , si vous habitez dans une grande ville comme moi, allez glisser votre bulletin dans l'urne ; vous aurez l'air d'avoir l'air de ne pas savoir qui l'a emporté mais qu'importe , glisser dans la fente (de l'urne) est une profonde et légitime jouissance citoyenne, pourquoi s'en priver?
Killoffer est un peu sybillin : vous savez, vous, qui est la dame en rouge qui regarde la vague en bleu ?
L'agence Magnum a 60 ans cette année; même si vous ne vous passionnez pas pour la photo, vous en avez entendu parler (peut être) ou vous avez vu certaines images produites par un de ces membres (ça, à coup sûr).
Elle a été fondée à New York en 1947 par quatre photographes : Henri Cartier Bresson, Robert Capa, David Seymour et George Rodger; les voici dans l'ordre:
Magnum a été créé dans le but de permettre aux photographe de conserver tous leurs droits sur leur photos ce qui n'était pas l'usage à l'époque; une fois vendues , ils n'avaient plus aucun contrôle; fonctionnant comme une coopérative, l'agence coopte ses membres ; pour y entrer, il faut être nominé puis associé et enfin après deux années d'associé, membre actionnaire mais pas systématiquement .
Les plus grands du photojournalisme en ont fait partie et la liste de ses membres compte toujours certains des meilleurs : Abbas, Elliot Erwitt (un de mes préférés), Marc Riboud, Stève Mac Curry, etc...
Au départ, les fondateurs ont laissé des traces inoubliables de leur art, dans des genres différents .
Qui ne connait pas, même sans le savoir, une photo d'eux; Cartier Bresson,(dont je ne raffole pas, au demeurant) considéré comme le grand maître de la photographie au 20ème siècle ou, à tout le moins, la référence majeure, Robert Capa et David Seymour, célèbres par leurs reportages de guerre: guerre d'Espagne, deuxième guerre mondiale , Indochine... quant au 4ème fondateur , je le connais moins .
N'attendons pas plus, les images, tant qu'on ne les voit pas, ça ne sert à rien d'en parler; la sélection ci-après de celles que j'aime mieux que les autres ne vous empêche pas d'aller sur les sites dédiés à ces artistes .
Cartier -Bresson :
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Robert Capa :
David Seymour :
George Rodger :
tombe d'un lieutenant anglais inconnu - Afrique - 1942
lutteurs nubas
Le choix est arbitraire, ils ont produit tellement de chef d'oeuvre , je me suis limité à deux reproductions pour chacun sauf pour Robert Capa , mon préféré dont voici encore quelques photos archi connues et déjà citées sur ce blog :
Je fais simple aujourd'hui: je vous livre une pensée profonde de Garfield qui vaut bien dans son genre les quelques pantins de l'intelligentsia parisienne qui s'étalent dans les magazines .
Garfield est un sage et un penseur profond; moi qui ne suis ni l'un ni l'autre et paresseux de surcroît, je pille les journaux où il sévit .
Un billet qui ne m'a pas coûté beaucoup ( et en plus, vous l'avez sans doute lu, vous aussi) :
Réunion équestre pas loin de chez moi; niveau international : ici Ludo Philippaerts, le belge, 4ème ou 5ème cavalier de CSO au classement mondial sur le parcours du grand Prix avec Cavallor's un étalon d'origine belge :
J'aime rouler le nez au vent et me remplir les yeux de ce qui m'entoure; samedi matin encore , en pédalant tranquille, j'ai pris le temps de m'arrêter.
Je musardais dans le pays des étangs, entre les bois et les pâtures, pays d'élevage de chevaux de selle , piqueté d'étangs pleins d'oiseaux (et de poissons mais on ne les voit pas ) et un peu partout des chevaux au pré.
petits carnets d'images ci après :
et puis, on rentre, l'orage menace:
Je ne vais pas vous laisser aller voter sans contribuer à votre information de dernière minute; comme je pille souvent le site de Webmatin (tapez ça sur google et vous le trouverez facilement), je vous en remets deux pour vous inspirer....un sourire car il faut surtout éviter de se prendre la tête.
Nicéphore, vous le savez à présent, est toujours là pour vous aider de ses conseils avisés à la veille des grandes échéances électorales.
Conseils discrets , naturellement pour vous laisser votre entière liberté de voter dans le même sens que moi; à la veille du 1er tour des législatives, pas de conseil, juste une information où tout est dans le titre :
La révélation est tirée du gratuit "20 minutes"; c'est d'une subtilité qui fait que je ne pouvais pas manquer de vous la livrer.En tout cas, vous en savez plus sur les pieds des éléphants si vous n'en savez toujours pas assez sur le programme du parti des éléphants. La finesse de mes billets parfois me fascine jusqu'au vertige...
Votez bien !
Le 6 juin, ça vous dit quelque chose, ça nous dit quelque chose .
Ce 6 juin 1944, des milliers d'homme débarquent en Normandie et se battent pour libérer l'Europe de l'oppression nazie.
Cette année, entre Roland tennis et le G 888 , on en parle peu; quelques entrefilets par ci, par là... alors, un mot pour se souvenir et des photos du grand Robert Capa dont je vous parle souvent mais qui fut quasiment le seul photographe de guerre à débarquer avec la première vague de G'Is à Omaha Beach; peu survécurent, lui, oui mais, hélas, peu de ses photos.
En voici trois, moins connues mais prises ce matin là :
L'oeil s'habitue aux paysages les plus ordinaires et ne les voit plus : banalité des lieux où l'on passe et qui n'accrochent plus la vue parce qu'on les a toujours vus, parce qu'ils ne bougent pas et qu'on en a pas besoin.
Et pourtant, il suffit de s'arrêter , de voir; accessoirement, on peut prendre son appareil photo; c'est ce que j'ai fait l'autre jour, entre le rail et l'eau.
il y a une gare :
Nicéphore va faire dans l'altruisme aujourd'hui et prendre soin de vos jolies petites têtes : c'est la journée du vélo et vous ne l'ignorez pas , rouler sans casque est dangereux: on peut tomber et se blesser gravement.
Et pourtant y'en a qui persistent à sortir la tête nue !
Inconscients et inconscientes que vous êtes, vous mettez bien votre ceinture de sécurité , hein ?
"ah, oui mais si les gendarmes nous surprennent , c'est deux points de moins... "; vous avez raison c'est bien pire que 10 points de plus, de suture, j'entends.
Passe encore pour la caboche de certains qui ont la tête dure et même pas toujours bien pleine mais d'autres l'ont si jolie (non, non, je ne citerai pas de nom ) et même bien remplie comme celle de mes aimables lectrices encore que, parfois, c'est à se demander quand je vois que mes conseils se heurtent à des résistances aussi fortes qu'incompréhensibles !
Pourquoi ne mettez vous pas de casque, hein?
"Ben...c'est pas obligatoire "; en effet , encombrer les urgences le dimanche, non plus; ou encore "j'aurai trop l'air bringue" ça c'est les ados postpubères ou parfois " tu comprends, mes cheveux, après, y sont tout aplatis" ça c'est les plus grandes comme si leurs mecs les préféraient avec une bosse pas aplatie du tout; j'entends aussi "moi, je roule toujours sur les trottoirs, y'a moins de risques! " stupide, voyons, avec ces c...ards de piétons qui s'ingénient, le dos tourné, à se mettre devant vos roues ou la mémé avec son caddie dans un sens et son caniche par derrière, rien de plus dangereux que le trottoir, tout cycliste averti sait ça; les piétons aussi, d'ailleurs...
Quand j'insiste, j'entends encore mieux : la coquette " oh, tu sais, ça m'va pas un casque , j'suis affreuse avec ça" coquette ou cocotte ? mais non, vous êtes toutes jolies, casquées, d'abord ça cache les ratés du coiffeur et ça tient les cheveux quand souffle la tramontane ou le vent d'autan - la subtile "ben, j'en met toujours un quand je suis à moto même quand c'est pas moi qui pilote " elle se f.... de moi, je lui parle de vélo - la chochotte " oui, mais c'est encombrant, tu comprends, pour faire les courses, je le mets où ", (je n'ose pas vous le dire, très chère) -et le must , tenez vous bien " tu as cent fois raison (elle pourrait dire "mille") d'ailleurs, je sais que tu mets toujours le tien ( non, je l'enlève sous la douche) moi : -"mais alors pourquoi tu n'en mets pas un ? et là , comble de la rouerie, ayant pourtant acquiescé sur le principe - " je ne sais pas , je ne me l'explique pas - c'est trop cher ? non,moins qu'une séance chez mon coiffeur ( moi : ah !!!) - tu fais pourtant de la haute montagne, tu t'encordes bien , - oui, je suis très attachée à mon guide (n'importe quoi !) - ton QI est encore au zénith ( tombe pas surtout, ça pourrait changer, tu sais) et t'es même capable d'attacher la jugulaire toute seule, non ? alors qu'est ce que tu attends? j'y pense (elle pense, c'est déjà ça) si mais tu vois...( moi, rien! ) disons que ...je crois que c'est de la négligence "
du coup, c'est moi qui tombes et pas sur la tête, sur....mais passons; enfin pas trop: tu me fais rigoler eh , Josette !
Dialogues surréalistes mais parfaitement retranscrits; itou avec les messieurs de mes amis : ergoteur: "oui, bon mais je ne fais que de petits déplacements en ville" - perfectionniste : "je le mets aussi sur mon vélo d'appartement "- (génial !) prétentieux "moi, mais j'ai la tête trop grosse, y'en a pas un qui m'va " ( ( exact, elle est pleine de vent) - botteur en touche : " pour quoi faire, je joue plus au tennis " ou , familier : " arrête de m'emm.... avec ça, nicéphore, tu me vois faire du vélo avec un casque , de quoi j'aurais l'air avec mon cigare et puis j'en ai assez porté quand j'faisais du basket (il confond avec le football américain, mais comme c'est mon meilleur ami, je n'ose pas lui faire remarquer ) .
Je suis sidéré et pour certains, catastrophé tant je serais marri si.une chute...mais je veux croire que la raison l'emportera pour la plupart; le choix des modèles de casque est infini et les modéles disponibles sur le marché devraient satisfaire tous les goûts .
Et comme mon altruisme, en ce jour de fête du vélo, n'a pas de limite, je vous propose ci-après un petit catalogue pour toutes les bourses et , bien sûr adapté à toutes les têtes,du brachycéphale basique, genre néanderthalien aux délicats occiputs dolicocéphaliens, agrémentables chez certaines d'une élégante queue de cheval qu'on passe dans le trou arrière du casque :
pour les cracks, le modèle tour de France 2007 :
Je l'ai échappé belle!
Vous avez vu ce panneau ? je vélocipédais à vive allure sur le chemin de halage à l'aube, dimanche matin, le long du Rhône, et paf ! interdiction de boire une rasade; heureusement, je ne met que rarement du beaujolais dans mon bidon, je penche ( le coude) plutôt pour le Macon blanc mais ce matin j'étais au jus d'orange ( beurk!!!) .
Dieu merci, il n'est pas interdit de fumer ; j'ai pu en reprenant ma randonnée, à grands coups de pédales, savourer un havane, un Monte Cristo claro dans sa belle robe brune .
Et, na! une fois terminé, je l'ai jeté dans les buissons; j'étais presque arrivé .
C'est la saison des coquelicots, il en pousse partout, partout où l'homme n'a pas mis de désherbant dans ses cultures.
Voyez vous beaucoup de champs de coquelicots et de bleuets au cours de vos promendes ?
Non, et pour cause; il faut longer les talus, les bords de rivière comme ici :
tout avait pourtant bien commencé: une partie de pêche au large, en face de Sainte Marie la Mer sur la Côte Vermeille, un beau matin ensoleillé :
et puis vers midi, un coup de brouillard:
C'est le premier secrétaire du PS qui parle :
et ben voilà, faut faire comme ça:
Chers lectrices et honorables lecteurs , vous avez là, en avant première, l'affiche des législatives du PS .
C'est bien, chez nicéphore, la politique par l'image, on comprend tout du premier coup.