Rose et noir
Surprise, dans une clairière au bord de la Garonne :


et d'encore plus près :





(photos nicéphore )
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Surprise, dans une clairière au bord de la Garonne :
et d'encore plus près :
(photos nicéphore )
Aïe ! vous avez vu la composition du nouveau gouvernement ? Très, très inquiétante! il n'y a quasiment plus d'énarque dedans !
Où va t-on si on se passe de cette élite de l'élite; le nouveau président aime prendre des risques ; certes, il y a quand même quelques vestiges, M. Jouyet, chef de l'inspection des finances et son grand ancien, Alain Juppé, itou inspecteur des finances (quoique à la retraite).
Parlons en de celui la : n° 1 des ministres , n°2 du gouvernement...pas mal pour quelqu'un à propos duquel, la cour d'appel de Versailles appréciait, il y a deux ans et demi tout juste, qu' " Il est regrettable qu'au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l'occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n'ait pas appliqué à son propre parti les règles qu'il avait votées au parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n'ait pas cru devoir assumer devant la justice l'ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés."
On respire, même les juges reconnaissent les immenses qualités intellectuelles de notre ministre d'Etat .
A propos, vous connaissez la différence entre un inspecteur des finances et un TGV ?
Non ?!!
C'est simple: quand un TGV déraille, lui, il s'arrête...
C'était la minute panégérystique de nicéphore.
"Ce toit tranquille où marchent les colombes..." etc...
Temps magnifique sur la côte vermeille; ce n'est pas la première fois que je vous en parle mais la beauté des sites, la violence des couleurs et les parfums qu'exhalent les essences dans la garrigues m'y font revenir souvent; bref, je m'arrête souvent, pas parce que ça monte trop (non mais ! ) mais pour voir , sentir ...et photographier.
Autant vous en faire profiter :
Toulouse - bd de Strasbourg -
Scène de rue, banale, certes mais déjà vue ailleurs et avant , par exemple chez Brassaï, grand photographe amoureux de Paris :
Contemplation ou fascination ,on ne saurait le dire, la différence entre les deux images est ailleurs : dans l'une , c'est Marlène qui sourit, dans l'autre , un modèle, jolie certes mais anonyme .
J'oubliais : l'une est de Brassaï, l'autre de votre serviteur, la différence n'est pas mince.
Brassaî dont les tirages atteignent actuellement des prix records pour des photographies ; ainsi lors de la vente à Drouot des oeuvres détenues par sa veuve, en octobre 2006, un record mondial a été battu :
et pour ce nu : 34 027 € :
Et ma photo à moi, tout en haut de ce billet, vous en donneriez combien?
Le plaisir d'être lu me paie déjà assez, alors pas de chiffres , svp.
Cela pourrait être une déclaration d'amour pour Monica; Monica Belluci que vous voyez ci dessous :
Non, je réserve ça à d'autres confessionals; plus simplement, ce cri du coeur vise le x ième numéro de Reporters sans Frontières qui vient de paraître et qui est édité une à deux fois par an par cette association au profit de la défense de la liberté de la presse.
Le numéro qui vient de paraître publie 100 photos du festival de Cannes avec vos stars et starlettes préférés !
Pour vous , messieurs, la superbe Sophia Loren et aussi la non moins sexy Sharon Stone :
Alors , si comme moi, vous aimez Monica - y'a pas besoin de se forcer tant elle est belle - achetez vite ce numéro spécial, vous ferez oeuvre salutaire en soutenant le combat de Reporters sans Frontières et comme le dit leur slogan "n'attendez pas qu'on vous prive de l'information pour la défendre" car la liberté de la presse est menacée partout dans le monde .
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La preuve , tirée d'un numéro précédent :
Pas en France ! Si, en France aussi, ne nous voilons pas la face même si, heureusement, on n'y emprisonne pas les journalistes comme dans tant de pays .
Ah, mes amis touristes, avides de découvrir le monde ( " j'ai fait (sic) le Sri Lanka, l'année prochaine je fais le Basutoland ou la Syldavie orientale ou la Birmanie septentrionale" etc...) vous êtes vous demandé si la presse y est libre ?
Sans doute pas ou pas trop ! vous pouvez vous rattraper en achetant ce portfolio: 8,90 € c'est donné : à peine le prix d'une place de cinéma...surtout si c'est pour voir Rocky 8 ou 9 ou Taxinaceri 4 ou 5 .
Voici quelques numéros déjà parus :
Comme par hasard, quatre de mes photographes préférés et vous avez peut être manqué ces numéros !!!!
Allez ! il n'est pas nécessaire d'aimer la photographie ni même les stars d'hier et d'aujourd'hui pour ça, d'ailleurs dès ce lundi, on rase gratis si j'ai bien compris nos deux prétendants au trône, alors profitez en : achetez le .
La belle Monica ornera votre bibliothèque comme elle habite les pensées des messieurs qui ont du goût et vos 8,90 € serviront à quelque chose .
Il va falloir choisir dimanche : je vais à la pêche ou je vote Sarko ? je sors mon vélo ou je vote Ségo ?
Aucun rapport bien sûr, pour l'instant je me tâte non que je sois indécis , il y en a un des deux pour qui (j'évite le "pour laquelle" ou le "pour lequel", vous êtes feinté(e)s, eh, eh !!) donc pour qui je ne voterai pas, ça c'est sûr mais ai je vraiment envie de voter pour l'autre , c'est bien là que ça coince .
Y'a pas, faut se décider , relire leur programme peut être mais est ce suffisant ?
Sarko ??
Ségo ??
Cette fois, pas question de l'avoir douce; regardez là haut, enfin, en dessous et là haut :
Avec mon nouvel engin, je devrais monter sans peine :
Cadre en carbone Orbéa, 3 plateaux , 10 vitesses , système Shimano 105 , bidon e.p.o etc...le pied quoi ! enfin...si le pied reste sur les pédales car, apparemment, l'engin ne monte pas tout seul.
Et pourtant :
Ca y est, j'y suis ! comme en apnée mais j'y suis...oxygène, por favor !
La tour Madeloc domine à 656 mètres la plaine du Roussillon au-dessus de Collioure et de Port-Vendres; construite au 13éme siècle, elle fut édifiée pour surveiller la mer; aujourd'hui elle sert de relais pour la télévision, de but de promenade pour les touristes...de chemin de croix pour quelques cyclistes inconscients; les pros de tous âges, eux, font le Tourmalet.
Tous les cols montent au ciel, d'ailleurs :
La pédale bien sûr ! faut pas croire que l'amnistie vous guette :
J'aime beaucoup le doux sourire de Peire Godolin, à Toulouse, place Wilson; par tous les temps, il reste imperturbable, serein, paisible au milieu de cette ville nerveuse et vive:
sous la neige aussi :
bien vu...des photographes :
et aussi des pigeons :
de tous les pigeons de la ville :
son sourire résiste à tous les temps :
Pierre Goudouli, Peire Godolin en occitan, était un poète occitan né à Toulouse en 1580 et mort en 1649;
son oeuvre la plus connue est le Ramelet Moundi - le Bouquet toulousain - recueil de stances et d'odes écrites en occitan, de sonnets et de quatrains , de genres très divers .
Hélas, je n'ai pas réussi à en trouver ni en occitan, ni en français...à votre bon coeur, belles lectrices qui ne manquez pas d'admirer les odes de ce "troubadour".
On dit même qu'il eut l'honneur de réciter ses poèmes au jeune Molière de passage à Toulouse ...
C'est en tout cas ce que nous montre Debat -Ponsan dans cette fresque qui orne un des panneaux de la salle du conseil municipal de Toulouse, au Capitole :
Edouard Debat -Ponsan a orné plusieurs panneaux et plafond au Capitole; ne manquez pas de vous attarder dans la salle des Illustres - la galerie des glaces de l'hôtel de ville de la ville rose , amis de passage et vous aussi, amis toulousains qui n'avez peut être pas reconnu, au centre de la salle des Illustres , la patte de Debat-ponsan dans cette fresque :
Le couronnement de Toulouse - 1894 -
Républicain engagé, Edouard Debat-Ponsan prend parti pour Dreyfus en 1898; il offre alors cette toile à Emile Zola, tableau manifeste des défenseurs d'Alfred Dreyfus, position qui lui fera perdre, dit on, une grande partie de sa clientèle .
Pour la petite histoire, ce peintre emblématique de la IIième république, bourgeois installé dans son milieu, aimait peindre les scènes de la vie rurale et provinciale; sa fille Jeanne Debat-Ponsan devait épouser le professeur Robert Debré; il fut donc le grand père de Michel Debré.
Il faudrait que j'en reparle une autre fois, j'aime assez son oeuvre.
Pour les curieux, un livre (que je n'ai pas lu mais peut être que pour la st nicéphore ...) :
Au hasard de mes lectures , ce n'est pas une histoire belge mais un poème que je vous propose ce soir, d'un poète belge , un peu oublié aujpurd'hui, à tort, sans doute:
Regarde au fond de nous : nous sommes l'Emeraude
Regarde au fond de nous : nous sommes l'Emeraude
Eternelle, et feuillue, et qui semble une mer,
Où rôdent des parfums à travers la nuit chaude,
Où circule le flot des grands anges de l'air.
Nous sommes la forêt énorme et murmurante,
Pleine d'ombre éblouie et de sombre splendeur,
Qui respire et qui vit, où mille oiseaux d'or chantent,
Et dont la cime éclate en écumes de fleurs.
Depuis le premier souffle et l'aurore première,
D'un effort inlassable et d'un désir sans fin,
Ensemble, nous montons des antres de la terre,
Vers ce but merveilleux que toi seule as atteint.
Ensemble, nous sa voix, nous son âme profonde,
Dans ce feuillage immense, à jamais reverdi,
Nous avons abrité tous les rêves du monde,
Et c'est dans le soleil que nous avons grandi.
Charles Van Lerberghe (1861-1907)
( La chanson d'Eve )
On le voit mais de dos (!!) sur le tableau de Théo Van Rysselberghe , autre Belge et aussi de grand talent:
Au croisement d'un vieux chemin et d'une petite route cette simple croix, très ancienne, sans doute du 14ème -15 ème siècle avec cette représentation naïve du Christ.
Signe de la dévotion des populations au Moyen Age dans les campagnes.
La Haute Loire - anciennement le Velay - compte plus de 4000 croix sur ses chemins, croix monumentales, on les trouve au carrefour des chemins, dans les cimetières , au coeur des villages ou d'un hameau, dans une vieille ferme, autant de signes tangibles d'un attachement profond des Hommes à leur terre et témoignages émouvants de leur dévotion religieuse.
Parmi les plus anciennes, rares sont celles en fer forgées, la plupart sont en pierre ,dans un style qui va de l'art maîtrisé d'un sculpteur, produit d'un atelier, aux formes frustes, parfois à peine ébauchées quand la communauté ne pouvait mieux que confier l'ouvrage à l'artisan du village .
On les rencontre partout sur les hauts plateaux du Velay, à pied, à cheval et même en voiture, il suffit de sillonner ce magnifique département; en voici quelques unes rencontrées au hasard de mes périgrinations pédestres, le nez au vent ou de mes sorties halieutiques ( à la pêche ne pas oublier sa canne, les appâts et l'appareil photo évidemment ) :
A ceux qui s'intéressent au sujet , je recommande l'étude d'un érudit local, ré-éditée en 2001 et que l'on trouve en rayon dans toutes les librairies du Puy en Velay; c'est l'occasion de visiter cette bonne ville voire de prendre le chemin de St Jacques de Compostelle puisque c'est de la cathédrale que partait au Moyen Age le plus important chemin du pélerinage .
photos du billet : nicéphore
La détresse et le bonheur dans la même scène mais à deux moments différents , l'une pendant la guerre d'Espagne en 1936 par Chim ( David Seymour ) et l'autre, par Jean Dieuzaide en 1953 .
La détresse et la crainte (du lendemain ? d'une attaque aérienne ? ) de la mère qui allaite son bébé du peu de lait que sa maigreur peut lui donner :
David Seymour - Estremadure - 1936
et l'autre - une gitane, à la maternité radieuse , le sein gonflé que son enfant tête goulûment sous le regard amusé de sa grande soeur
Salvador Dali
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"C'est pour ne pas laisser ces yeux les nôtres vides entre nous
Qu'elle tend ses bras nus
La fille sans bijoux la fille à la peau nue
II faudrait bien par-ci par-là des rochers des vagues
Des femmes pour nous distraire pour nous habiller
Ou des cerises d'émeraude dans le lait de la rosée.
Tant d'aubes brèves dans les mains
Tant de gestes maniaques pour dissiper l'insomnie
Sous la rebondissante nuit du linge
Face à l'escalier dont chaque marche est le plateau d'une balance
Face aux oiseaux dressés contre les torrents
L'étoile lourde du beau temps s'ouvre les veines."
Paul Eluard - 1932 - in " La Vie immédiate "
Gala, la compagne puis l'épouse de Salvador Dali, était avant leur rencontre en 1929 , la femme de Paul Eluard, l'auteur du poème cité (partiellement) ci dessus; dès 1929, elle ne quitta plus Dali et l'épousa en 1932 après son divorce avec Eluard.
Gala , étude , 1945 :
Une usine en ruine, abandonnée, ce qu'on appelle une friche industrielle; il y pousse souvent de très belles fleurs :