couleurs
En passant dans un jardin public :

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En passant dans un jardin public :
Lire la presse étrangère ne manque pas d'intérêt, elle nous offre une vision souvent très décalée et donc enrichissante de nous mêmes et de nos affaires.
Bien sûr , il faut être, comme moi, multilingue ce qui vous permettra par exemple, de vous régaler des articles de nos amis belges voire suisse romands; le belge est d'ailleurs une des langues étrangères que je pratique le mieux , c'est une drôle d'histoire ; je vous la raconterai plus tard.
Je pique dans "Le Soir " de ce soir un article sur Rachida Dati, pas mal fait et dont voici le titre et la fin :
.............................................
Une « élite blanche »
Dans un entretien à Libération, Dominique Sopo, président de SOS racisme, explique que Rachida Dati « paie d’être une ministre atypique » : une femme, jeune, issue de l’immigration et d’origine modeste. « Ce profil crée des rancœurs au sein d’une élite française constituée d’hommes blancs de plus de 55 ans. »
Pour Simone Veil, qui connaît depuis longtemps Rachida Dati, et l’avait encouragée à devenir magistrate, « les femmes rencontrent encore bien des difficultés lorsqu’elles ont une autorité ». Si la France apprécie cette audace de Nicolas Sarkozy, ses élites n’y étaient peut-être pas prêtes.
Allez y voir de temps en temps si cela vous chante; vous pouvez , également , consulter épisodiquement "le Quotidien du Peuple" , le journal préféré de tous les Chinois qui aiment rigoler .
J'adore !
Lamentable cette journaliste de France Info hier soir qui relate la bonne nouvelle de l'abandon de la peine de mort prononcée contre les infirmières bulgares en disant, je cite à quelques mots près : " le conseil supérieur etc...de Lybie a commué la peine de mort prononcée contre les cinq infirmières bulgares pour avoir contaminé des enfants lybiens avec le virus du sida....etc"
Vous avez bien lu ce que j'ai entendu comme vous aussi, peut être "pour avoir contaminé des enfants lybiens avec le virus du sida" !!!
Quelle manquement absolu à l'honnêteté de l'information, à la morale la plus élémentaire pour ne pas parler de l'éthique du journaliste si tant est que cette charmante enfant ait jamais su ce que ce terme signifie .
Il est de notoriété publique que ces infirmières ont été accusées à tort, que leur culpabilité n'a jamais été prouvée , que ce procès est purement politico religieux et France Info ose commenter en faisant sienne (je veux croire : par inadvertance de la chaine radio et par incompétence de sa sémillante parleuse) les accusations du sinistre Mouammar Khadafi car dire " pour avoir contaminé..." ce n'est pas dire " accusées d'avoir contaminé" si les mots ont un sens, de même que journaliste n'a pas le même sens que "morue".
Remarquez ...le Monde, ce brillant donneur de leçon, ne fait guère mieux dans son article du 18 juillet :
"Les autorités judiciaires bulgares devaient formuler, mercredi 18 juillet, une demande d'extradition pour les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien naturalisé bulgare, dont la peine de mort pour avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens a été commuée, mardi, en prison à vie par la plus haute instance judiciaire de Libye, le Conseil supérieur des instances judiciaires."
Je ne pense pas que le Monde ait douté un instant du caractère fallacieux des accusations portées contre ces infirmières, il le souligne par ailleurs dans une chronologie de l'affaire mais , justement, il y a une autre manière d'écrire permettant d'éviter l'équivoque .
Tiens, pour vous changer de la presse française , voici comment le Soir -journal belge-évoquait l'affaire le 16 juillet:
"...Cet organe politique, qui dépend directement du ministre de la Justice, a le pouvoir de modifier ou même d’annuler le verdict de la Cour suprême qui a confirmé mercredi dernier la condamnation à mort des six praticiens, accusés d’avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés."
Ce n'est déjà plus pareil, on lit : " ... accusés d'avoir..." et non plus : "pour avoir ".
Merci, amis belges.
Vous l'avez compris, je suis outré .
Aujourd'hui billet "carte postale" et aussi nostalgie ; le tour de France dans l'étape Bourg en Bresse - le Grand Bornand est passé de l'Ain à la Hte Savoie en traversant le pont de Seyssel - le nouveau pont.
A Seyssel , j'ai passé une partie de mon enfance et c'est dans le Rhöne que j'ai pris mes premières truites et fait mes premières brasses ; je vous montre les deux ponts :
Le pont suspendu, un des plus anciens de France puisqu'il date de 1838 avec, au sommet, la statue monumentale de la Vierge, protectrice des nautonniers comme on les appellait au temps de la battellerie, très active, sur le Rhône; d'ailleurs les quais que l'on aperçoit datent du 18ème siècle:
Vous l'avez tous fait n'est ce pas, en visitant la tour penchée ?
Il y a 20 ans , c'était moins fréquent, les appareils photos étaient moins répandus qu'aujourd'hui mais à présent, c'est de la frénésie : à qui tiendra le mieux ou le plus longtemps ou avec la plus belle grimace , la fameuse tour de Pise :
on s'applique manifestement mais il y a encore un petit décalage; le déhanchement ne manque pas de conviction!
Décidément , ma réflexion politique s'enrichit de jour en jour; quelle chance vous avez de suivre mes analyses .
Analyses de garçon de café, je vous entends murmurer (ce qui vaut mieux tout de même que de pilier de bistrot ) et qui nous ramènent aujourd'hui encore aux vicissitudes de ce cher premier secrétaire qui n'en finit pas d'exclure .
Déjà qu'il s'était illustré il y a peu en excluant Kouchner sans respecter les règles statutaires du parti , voilà maintenant qu'avec son bureau national, il suspend et somme de démissionner tous les membres du PS qui iront voir du côté de N. Sarkozy si le mot "ouverture " a un sens.
En quelque sorte, vive la bipolarisation de la société politique en France, surtout quand on en voit les résultats depuis 20 ans.
Comme si il n'y avait pas mieux à faire .
Allez, je me fends d'une petite image pour vous faire sourire ( les sarkozistes) ou pour vous faire sourire...aussi ( les hollandistes ) :
mais comme vous connaissez mon souci scrupuleux de l'équilibre, j'en ai une aussi, puisée à la même source, pour l'autre camp; c'est moins grave il ne s'agit que des conseillers et du dircab' de la belle Rachida; paraît qu'elle est un peu soupe au lait ?
Ce sont les mauvaises langues qui ont dit ça ; peut être qu'ils l'ont serrée d'un peu près; après tout, ces hauts fonctionnaires, c'est bien connu, connaissent mieux leurs dossiers que les bonnes manières . Allez, zou !!
Au début de l'année, je vous avais parlé du baiser en illustrant quatre billets d'images très connues de photographes célèbres et sans promettre de m'en tenir là, j'étais passé à autre chose.
Mais je viens de feuilleter un album de Willy Ronis et je ne résiste pas au plaisir de revenir sur ce thème pour vous faire goûter - très chastement - ces baisers qu'il a glanés dans Paris, glané avec son objectif , un peu, et avec sa tendre vision du monde, beaucoup.
Et voilà, on terminera la promenade avec un autre amoureux de Paris, Francis Lemarque :
"A Paris
Quand un amour fleurit
Ça fait pendant des semaines
Deux cœurs qui se sourient
Tout ça parce qu'ils s'aiment
A Paris............
Y a la Seine
A n'importe quelle heure
Elle a ses visiteurs
Qui la regardent dans les yeux
Ce sont ses amoureux
A la Seine...
A Paris..."
Vous la connaissez tous, n'est ce pas et si, en plus, vous avez aimé à Paris, alors ces images de Willy Ronis sont pour vous .
Avec Nicéphore, toujours au plus près de l'actualité politique, vous n'en manquez pas une miette et comme je suis en panne d'inspiration, mon billet sera une fois de plus emprunté à un dessinateur que j'aime bien pour vous aider à suivre la vie agitée de deux de mes héros préférés .
et celui que vous attendiez tous :
Visiter les lieux saints n'est pas une sinécure, il y a foule ; visiter les hauts lieux de l'art n'est guère plus facile et comme dit le touriste moyen ( en taille, j'entends) : " on n'y voit rien !" .
La preuve en image :
et dans l'autre sens :
C'est l'entrée du musée des Offices à Florence; attente moyenne deux heures environ et si, comme moi, vous avez réservé à l'avance depuis la France , une demi heure; ça se supporte.
Là vous n'attendez pas mais si vous voulez faire une photo sans être trop entouré, revenez un jour d'hiver , quand il gèle à Pise fendre et encore :
et je vous passe d'autres lieux ; quant à approcher du baptistère de Florence, c'est une autre affaire:
Rien aujourd'hui que deux chats qui veillent sur une porte :
L'argent , c'est un des composants chimiques des tirages photographiques en noir et blanc d'avant le numérique : les sels d'argent fixent la lumière sur le support du film sensible; on parle de procédé argentique par opposition à la photo numérique où la chimie est remplacée par l'électronique .
Et l'or, pour dire que certains tirages de grands maîtres atteignent, aujourd'hui, dans les ventes aux enchères des cotes qui les rapprochent de la peinture .
La preuve, ce tirage d'Edward Steichen (1879-1973 ) "the pond moonlight" de 1904, vendu 2 928 000 $ à New york dans une vente de Sotheby's:
et la bonne surprise dans tout ça est le prix obtenu pour une oeuvre de Henri Cartier Bresson: 96 000 $ pour un tirage de la célèbre image du repas champêtre "sur les bords de la Marne" en 1938 :
Si, je vous l'assure , en écartant les bras , vous touchez les murs de chaque côté de la rue :
De quoi attraper un torticolis pour longtemps :
Un orage sur cette ville qui est redevenue la mienne sans que l'autre pour autant ne le soit plus....
Ah, l'humeur est à la gaieté aujourd'hui, je vous livre deux dessins pour sourire et comme je suis oecuménique, il y en a pour chaque camp, mes deux préférés, vous n'en serez pas surpris .
Il faut bien que le petit peuple dont je suis s'amuse un peu de ceux qui consacrent tant d'énergie à vouloir notre bien .