Jolie rencontre...
Sur le platane, en face de ma fenêtre...
Le Rouge-queue noir (Phoenicurus ochruros)
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Sur le platane, en face de ma fenêtre...
Le Rouge-queue noir (Phoenicurus ochruros)
Comment photographier la faune et, en particulier les oiseaux ?
Les images d'oiseaux que je publie de temps à autres sont obtenues soit au cours de promenade dans des biotopes propices soit en affût, dehors ou dans une cabane d'observation et souvent aussi par le pur hasard d'une rencontre.
Patience et observation sont nécessaires , deux dispositions qui se marient fort bien avec l'imprégnation dans le milieu où l'on évolue: tous les sens en éveil, on regarde , on admire le paysage environnant, on respire les odeurs du moment et on ouvre ses oreilles .C'est agréable toute l'année et si, comme dans mon cas , on ne voit pas d'oiseaux à photographier , il reste, à la belle saison, les insectes et les papillons .
Mon matériel de base pour cette activité est composé du boitier réflex Canon 7D Mark II et du Zoom 150/600mm Tamron:
L'ensemble est lourd , près de 3 kg mais qu'importe !
Une photo récente du geai des chênes qui s'approvisionne pour l'hiverPour les insectes et les papillons j'utilise plutôt un objectif mieux adapté et plus léger, le 2,8/100mm macro ou le 17/55 mm IS de Canon monté sur un réflex Canon 50 D :
et les résultats sont souvent satisfaisants:
abeille commune :
bourdon sur une fleur de vipérine
Demi deuil (ou Echiquier)-Melanargia galathea sur fleur d'Hélichrysum (Immortelle d'Italie) Et voilà !
En ce moment , les oiseaux venant du nord et du grand nord font escale par ici , certains restent pour l'hiver , ainsi pour de nombreux rouge-gorge, d'autres photographies à envisager .
Faute de merles que vont manger les Ardennais?
La question se pose car dans cette belle région, il semblerait que la malnutrition guette puisque la chasse "traditionnelle" aux merles et aux vanneaux huppés est pratiquée au moyen de tenderie ; ce sont des fils tendus qui retiennent les oiseaux .
En fait, en septembre la dite ministre de la prétendue écologie , Barbara Pompili, a présenté 4 projets d'arrêtés pour autoriser une fois de plus des chasses aux oiseaux dites traditionnelles :
- la chasse à la tenderie dans les Ardennes pour les merles et grives (5800 de chaque) et pour les pluviers dorés et vanneaux huppés (1200) soit 2 arrêtés;
- la chasse pour la capture de 98 702 alouettes des champs au moyen de pantes dans les Landes , la Gironde, le Lot et Garonne et les Pyrénées Atlantiques ;
- la chasse au moyen de matoles dans les Landes et le Lot et Garonne pour 7798 alouette des champs.
Vous noterez le sérieux de ces arrêtés et leur précision : 98702 et pas 98703 et 7798 mais pas 7800...
A Marseille vient de s’achever le Congrès mondial de l’Union internationale de conservation de la nature où le Président français a clamé sa détermination à porter les enjeux de protection de la biodiversité. Qu’importe, Emmanuel Macron planifie quelques jours plus tard le piégeage archaïque de milliers d’oiseaux sauvages.
Pourquoi, alors que ses ministres ( écologie et agriculture), échaudés les années précédentes par les annulations prononcées par le Conseil d'Etat ,étaient , parait il, réticents ?
Et bien , parce qu'il ne cesse de flatter les chasseurs dans le sens du poil depuis son élection et qu'il veut se constituer chez eux un bloc d'électeurs fidèles .
C'est lamentable, c'est "débectant"! Hypocrite et menteur ! Démagogue pitoyable.
Les oiseaux , en France , toutes espèces confondues (hormis peut-être les corbeaux !) sont en constante régression et tout prélèvement non justifié réduit encore leur population.
Qu'est ce qu'on veut, une nature sans vie animale ? Et tout cela pour favoriser des traditions et le plaisir de capturer et de mettre à mort ?
Evidemment la LPO s'est insurgée et a formé immédiatement un recours auquel le juge des référés adonné suite en suspendant les arrêtés avant que le Conseil d'Etat se prononce sur le fond .
Comme le disait un représentant de la LPO :"
"La LPO n'est pas dogmatiquel . Nous ne sommes pas contre la chasse, mais contre certaines pratiques. Aujourd'hui, la chasse peut se justifier quand il y a des déséquilibres à restaurer (comme pour les populations de sanglier). Mais nous ne pouvons pas concevoir la chasse comme un loisir, la nature ne peut plus se le permettre."
De plus, ces techniques ne sont pas sélectives. Cela signifie qu'elles piègent d'autres espèces qui ne sont pas dans le viseur des chasseurs. Or c'est précisément ce qui pose problème au regard de la législation européenne, relève le Conseil d'Etat sur son site : "La directive européenne « Oiseaux » du 30 novembre 2009 interdit les techniques qui capturent des oiseaux massivement et sans distinction d’espèce."
Et enfin.... avez vous déjà mangé du merle , est il encore indispensable de se nourrir avec des grives ? c'est gros une grive, hein !
Il y a des années que je n'ai plus vu ou entendu une alouette dans le ciel.
Le problème est que les amoureux de la nature , les défenseurs de la biodiversité ne forment pas un bloc uni et ne sont pas un lobby puissant comme celui des chasseurs .
Vous avez à quoi ressemble un merle, une alouette, une grive , un vanneau?
Oui sans doute mais pour le plaisir je vous montre ces superbes petits oiseaux que j'ai rencontrés au hasard de mes sorties :
Le Vanneau huppé
Une alouette
Une Grive
Il est manifeste que chacun des ces oiseaux et un plat de roi qui doit vous caler l'estomac !
Surpris dimanche matin par mon infaillible objectif et en flagrant délit :
Un Geai des chênes - Garrulus glandarius - qui , comme son nom l'indique adore les glands, faisait sa provision pour l'hiver dans les jeunes chênes des bords du Rhône .
Délit aggravé car commis en bande organisée : ils étaient une vingtaine au moins à se gaver et à en emporter dans des bosquets ..
Le geai les cache mais oublie leur emplacement et participe ainsi à la régénération de nos forêts .
Et bien, voici une nouvelle qui doit combler les attentes d'une amie que j'aime imaginer en amazone sur une puissante machine !
Je n'ai d'autre illustration pour célébrer cette superbe victoire que cette vénérable et bien modeste Enfield :
ou encore cette rutilante Harley-Davidson :
mais je gage que ni mon amie L.... ni Fabien Quartararo ne chevauchent ces belles machines dont l'esthétique attire irrémédiablement mon oeil et mon objectif .
Les motos, je le dis souvent moi qui fut longtemps cavalier, sont comme les chevaux : il y a autant de modèles que de goûts à satisfaire ou d'aptitudes à réunir et chacun peut choisir la catégorie qui lui convient le mieux .
Val du Château, mon superbe selle français :
et bravo Fabien Quartararo !
Le beau temps revenu, pourquoi ne pas goûter au plaisir d'une balade dans les bois et les prés?
En compagnie de botanistes , c'est mieux car je reste assez ignare dans la reconnaissance des plantes et des insectes .
La saison des orchidées sauvages a commencé depuis plusieurs semaines, elles sont souvent assez discrètes .
Ophrys bourdon - Ophrys fuciflora_
Ophrys abeille - Ophrys apifera
Orchis anthropophora_"l'Homme pendu"_détail
et quelques insectes...
Sauterelle verte-Leptophye ponctuée
Araignée Thomise Napoléon (Synaema globusum)
Azuré commun-Polyommatus icarus_
De nombreuses espèces d'oiseau se livrent, au printemps, à une parade nuptiale; elle a pour but de former les couples en vue de la reproduction.
Certaines sont discrètes , d'autres plus spectaculaires. J'ai eu la chance d'assister à celle d'un couple de Milan noir, il y a quelques jours ; un spectacle magnifique, un ballet aérien de toute beauté . Les photo parlent d'elles même :
Pas de défilé ce 8 mai , plutôt une sortie champêtre dans les Monts d'Or autour du château de Curis :
Si le château est une propriété privée, le parc est ouvert au public; il est immense , assez boisé et riche en plantes pour le bonheur des botanistes .
Je n'en suis pas mais j'essaie d'identifier au fil de mes rencontres les fleurs ou les plantes peu communes .
Dans le parc , on a recensé (les spécialistes de l'orchidée, pas moi) 11 espèces différentes dont la floraison s'étale dans la saison.
En ce moment , c'est Orchis purpurea, l'Orchis pourpre qui ponctue de ses belles couleurs les bords du sentier et la grande prairie :
Ce sera bientôt le moment de l'Orchis militaire , s'il n'y en a pas déjà.
On voit en s'approchant, que certaines ont été coupées, pour faire un bouquet sans doute.
C'est interdit , ces plantes , rares , sont protégées et c'est crétin car ne tenant pas en vase et moins décoratives que beaucoup de fleurs des champs tout à fait communes .
la rue des Abreuvoirs est située dans le vieux Perpignan
La citation d'Aurore Dupin masque le nom littéraire de son auteur, George Sand :
""George Sand, pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
Fille de Maurice Dupin de Francueil et de Sophie-Victoire Delaborde, elle est, par son père, l'arrière-petite-fille du maréchal de France, Maurice de Saxe (1696-1750)". (citation Wikipedia)
Avec le printemps , nourrir la couvée devient pour les oiseaux un interminable devoir; en même temps les passereaux régulent l'équilibre naturel en faisant des insectes et chenilles leurs proies exclusives source de protéines pour amener rapidement leurs poussins à une taille qui leur permettra d'entreprendre dès la fin de l'été la longue migration vers l'Afrique .
Ou d'affronter la mauvaise saison dans de meilleures conditions , c'est le cas de la mésange charbonnière qui est sédentaire .
Une jolie rencontre ce matin; elle a attendu que je m'éloigne pour emporter sa chenille vers le nid sans en révéler l'emplacement !
Position stratégique .
Ma chatte aime le confort.
L'ancienne usine de papier à cigarette JOB a fermé en 2001 à Toulouse ; avant d'être reconvertie en espace culturel en 2011, elle a servi de champ d'expression aux grapheurs .
Pas aux taggeurs qui barbouillent et défigurent murs et façades , sombres crétins qui se prenne pour des artistes - non, à d'authentiques artistes à la bombe de peinture .
L'oeuvre d'Aristide Maillol serait elle, aujourd'hui, aussi bien connue et appréciée si sa muse , Dina Vierny, n'avait oeuvré pour la promouvoir et en entretenir le souvenir ,
Dina Vierny, née Dina Aïbinder le à Chișinău, en Bessarabie alors roumaine, et morte le à Paris, est une collectionneuse d'art française qui fut modèle, pour plusieurs peintres mais principalement pour Aristide Maillol.
Muse du sculpteur depuis l'âge de quinze ans, elle est désignée dix ans plus tard, en 1944, exécuteur testamentaire de celui-ci, qui la considérait comme sa fille, et devient galeriste. Choisie en 1972 par l'unique héritier de Maillol pour être son légataire universel, elle crée en 1983 la Fondation Dina-Vierny et ouvre en 1995 à Paris le musée Maillol.(source Wikipédia).
Le musée Maillol à Paris , c'est elle, le musée Maillol à Banyuls sur Mer , dans la vallée de la Roume , enchassé dans ce superbe paysage du Roussillon, c'est elle; une visite dans ce havre de paix est un vrai délice .
Dina Vierny était une belle femme aux formes pleines et la statuaire de Maillol rend bien sa beauté particulière :
et dans Perpignan, place de la Mairie :
Vite , le déconfinement , le retour dans ce Roussillon magnifique et , si les musées ré-ouvrent , une nouvelle visite chez Aristide Maillol à Banyuls sur Mer.
Perpignan - 2016
Aristide Maillol (1861-1744)
Simplicité des formes , splendeur du bronze,hommage à la féminité... tout est dans si peu, la beauté selon Maillol.