Au printemps...
"Au printemps et ton coeur et mon coeur sont repients au vin blanc au printemps ...." J. Brel
Au printemps aussi, les murs aussi fleurissent sous les bombes des grapheurs:
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"Au printemps et ton coeur et mon coeur sont repients au vin blanc au printemps ...." J. Brel
Au printemps aussi, les murs aussi fleurissent sous les bombes des grapheurs:
Pas nette cette affaire de scandale qui fait la une de la presse au sujet de footballeurs concernés par l'enquête sur un réseau de proxénétisme .
Pas nette parce qu'on ne sait pas vraiment ce qui s'est passé mais qu'on en parle en accolant le terme de proxénétisme au nom de deux footballeurs internationaux alors que rien ne prouve leur implication: l'un Ribéry a reconnu avoir fréquenté une jeune femme (mineure , semble t-il ) prostituée mais être client si cela entache la morale ne fait pas de lui un mac, l'autre Govou a été entendu comme ...témoin .On n'est tout près de l'amalgame , non ?
On a moins parlé de ce général de l'armée française jugé ces jours derniers pour avoir détenu sur son micro des milliers de photographies pédophiles ; la presse est parfois comme l'Armée, elle sait aussi faire la Grande Muette.
Pour changer d'air , un coup d'oeil sur les dames d'antan avec Brassaï
Gyula Halàsz, dit Brassaî, est né en 1899 à Brassó, en Transylvanie hongroise à l'époque, il s'installe à Paris dans les années 20 et y demeurera jusqu'à la fin de sa vie.
Il réalise ses premières vues du Paris nocturne en 1929 s'attachant à traduire l'atmosphère des places, quais, gares, passages et rues désertes; il photographie les gens de la nuit, les amoureux des rues et des bistrots et les prostituées .
Brassaï a photographié les aspects de Paris que beaucoup de personnes n'avait jamais vu avant; il a montré ce côté que beaucoup n'ont pas voulu voir
Si l'atmosphère de notre affaire est un peu glauque, celle des images de Brassaî est empreinte de poésire même dans ses photos de l'humanité la plus en marge; surnommé par Henry Miller , l'homme de Paris, il laisse une oeuvre dont le style est immédiatement identifiable.
Commissariat de police - Paris - 1933 couple au bal musette des quatre saisons rue de LappeIl photographia nombre d'entre ses contemporains, tels Salvador Dalí, Pablo Picasso, Henri Matisse, Alberto Giacometti et certains des écrivains majeurs de l'époque : Jean Genet, Henri Michaux.
Prévert
«On se demande parfois si la vie a un sens...
et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.» Brassaï
Pas sérieux ce billet mais gracieuses les Pom Pom Girls de l'Asvel...
"Ma môme" c'est la chanson qui me fit connaître Jean Ferrat.
Au moment de sa disparition, je me rends compte que ce chanteur de talent était loin de mes tropismes musicaux, qu'il était, en quelque sorte "hors de moi".
Je ne l'écoutais plus beaucoup et la plupart du temps avec agacement quand les programmeurs (abs)cons de la plupart des radios ne savaient nous faire entendre que "la montagne" , cette chanson que j'abhorre .
Et puis me sont revenues toutes celles que j'ai aimées naguère et que j'aime encore autant "ma môme" d'abord , cette chanson de transgression :
Ma môme, ell' joue pas les starlettes
...............................
Ell' travaille en usine
A Créteil
..................
On va pas à Saint-Paul-de-Vence
On pass' tout's nos vacances
A Saint-Ouen
Comme famille on n'a qu'une marraine
Quelque part en Lorraine
Et c'est loin
et puis les "Deux enfants au soleil" , transport poétique sur le sable des vacances :
La mer sans arrêt
Roulait ses galets
Les cheveux défaits
Ils se regardaient
Dans l'odeur des pins
Du sable et du thym
Qui baignait la plage
Ils se regardaient
Tous deux sans parler
Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages
Et c'était comme si tout recommençait
La même innocence les faisait trembler
Devant le merveilleux
Le miraculeux
Voyage de l'amour
et "Ma France "
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
Ma France
et bien d'autres , avec , bien sûr , les poèmes d'Aragon mis en musique .
Aimer à perdre la raison
Que serais-je sans toi ?
C'est si peu dire que je t'aime
Nous dormirons ensemble , etc, etc....
Quoique je préfère les interpréations de Léo Ferré , je ne me lasse pas de celles de Jean Ferrat ; combien ont découvert la poésie d'Aragon par ses chansons .
Et dans un monde où la parole est trop systématiquement lié , j'aimais que la sienne fût systématiquement libre .
" Le retour des super héros " titrait le Progrès de Lyon au lendemain de la qualification de l'OL (chers ami(e)s, c'est du football , il ne s'agit pas des Grecs au retour de Troie) ..
"Historique...l'OL dans une autre dimension" ça c'est dans Lyon PLus et je ne citerai même pas l'Equipe .
J'aime bien le Progrès , vieux journal, pas trop excité entre la gauche (à la lyonnaise) et le centre mais là, il y va un peu fort dans la pommade .
Enfin, pour ceux qui aiment , ce n'est sans doute pas trop mais les hyperboles usent les mots et affaiblissent les ressources du langage: que titrer si l'OL et ses vaillants salariés du ballon rond remportent la finale ?
Que dit le Larousse ?
Personnage légendaire à qui sont attribués des exploits extraordinaires : Les héros de « l'Iliade ».
Nom donné par les Grecs aux grands hommes divinisés.
Personne qui se distingue par sa bravoure, ses mérites exceptionnels, etc. : Des soldats morts en héros.
Dans le langage homérique, le héros est fils d'un dieu ou d'une déesse et d'un homme ou d'une femme. Il n'est pas immortel (Achille, Ajax, Ulysse). Dans la Grèce archaïque et classique, le héros est l'homme extraordinaire, honoré comme un dieu après sa mort, qui a fondé une famille, un temple, une cité (comme Thésée à Athènes). À l'époque hellénistique, l'héroïsation exprimait la reconnaissance d'une cité envers un homme vivant.
Au dessus des héros, dans la mythologie , il y a les dieux ....
Achille est un héros légendaire de la guerre de Troie, fils de Pélée, roi de Phtie en Thessalie , et de Thétis, une Néréide (nymphe marine).et plus tard, les chevaliers et autres guerriers valeureux , Roland, Bayard et...
George Frederick Watts était un peintre et sculpteur britannique (1817- 1904).
Alors , les Toulalan, Cris , Lloris , ont ils une place dans ce Walhalla , dans cet Olympe ?
Qu'importe , je vote pour eux , l'OL vainqueur de la ligue des champions , les journaux pourront les appeler comme ils voudront .
Ridicule ! le recrutement par France Télécom de Christine Albanel , ex ministre de la Culture - non, avec elle, c'était la culture sans majuscule - vous savez, l'opérateur qui veut du bien à ses salariés .
Comme incompétente dans le domaine des nouvelles technologies, on ne pouvait trouver mieux ; je n'exagère pas, elle l'a prouvé ; c'est bien elle (et là je cite) :
"qui a gagné l'audacieux pari de nous faire passer pour des cons dans le monde entier avec son HADOPI inapplicable, tellement ni faite ni à faire que l'on attend même plus les décrets d'application" (cf Bluetouff'blog ), cest bien elle qui, défendant sa fameuse loi Hadopi a confondu une suite bureautique avec un pare feu !
La voici dans toute sa splendeur en train de gesticuler à l'Assembl&e nationale ce jour là :
"La Bibliothèque nationale de France (BNF) a acquis jeudi un ensemble jugé exceptionnel de manuscrits de Giacomo Casanova, comprenant notamment les mémoires du célèbre espion, diplomate, séducteur et mémorialiste vénitien du XVIIIe siècle.
Le manuscrit original d'"Histoire de ma vie" est la pièce maîtresse de cet acte d'acquisition, signé par le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand pour la BNF. Quelque 3.700 pages manuscrites composent ces mémoires rédigées en français par Casanova (1725-1798) entre 1789 et 1798.
"Ce monument de la langue française est un témoignage émouvant, une fresque vivante et haute en couleurs des aventures du génial mémorialiste", a estimé jeudi le ministre de la Culture dans un communiqué, se félicitant de l'entrée dans les collections nationales de cet "extraordinaire témoignage de l'Europe des Lumières". (le Nouvel Obs')
Catastrophe ferroviaire en Belgique : au moins 18 morts
Pensée émue pour ces voyageurs ...
La magie des toiles de Delvaux est bien de nous impliquer : ce train, finalement...c'est moi qu'il attend, pour un autre départ ? pour de nouveaux horizons ? est ce à ma solitude qu'il me renvoie ?
Les grandes sirènes - 1947
Une visite s'impose au Musée Paul Delvaux, ouvert par la fondation du même nom à Sint-Idesbaldt,
petite ville de la côte belge où il aimait travailler.
Le carnaval de Venise bat son plein; festival de couleur et de costumes rutilants dans une des plus belles villes du monde :
Le premier doge à autoriser le carnaval fut Vitale Falier, en 1094.
Le carnaval débutait par un bal et se poursuivait par de petites fêtes locales sur les campi: théatre, concerts ou jeux.
Les vénitiens, de toutes conditions sociales, enfilaient alors le TABARRO (une longue cape noire) et dissimulaient leur identité derrière la BAUTA (un masque blanc, prononcez la Baouta) et sous un tricorne.
Tous devenaient alors égaux et tout était permis à tous.
Interdit sous Napoléon après avoir connu son apogée au 18ème siècle , le carnaval a été relancé dans les années 70
et est devenu ce que chacun sait aujourd'hui même sans y être allé .
On retrouve la tradition des masques dans les oeuvres des artistes de la fameuse école vénitienne du 18ème siècle :
Giandomenico Tiepolo ( 1727-1804)- scènes de carnaval dit le menuetAh! ne fuis plus Venise !
Venise désirée, quelle amoureuse tu dois être, pour te cacher ainsi sous tes voiles de soie
et de vapeur légère, pour mettre ainsi en passion l'homme qui te poursuit. Tu le fais haleter
d'impatience. Tu irrites son envie jusqu'à la peur de ne plus te trouver. Es-tu si sûre de
tes caresses ? L'es-tu de combler l'ardeur que les promesses de ta beauté enivrent ? et ne crains-tu
pas de décevoir une si longue attente ?
André Suarès - Voyage du Condottière - Entrée à Venise
Ah, quand même !
C'est fou ce qu'on peut voir dans une grande ville quand on se promène le nez en l'air ( aïe les poteaux ou "choses" sur le trottoir mais , passons... ) .
En allant au marché ce matin, est ce une mitre qui orne ce fenestron , une décoration symbolique , une forme maçonnique , je ne sais pas ?
Un petit tour en Camargue pour se réchauffer les os par ces temps de froidure :
Brrr ! comme c'est pas beau ce néologisme !
Allons , j'ai changé la présentation en espérant qu'elle vous plaira .
Disons alors rhabillage ...
En plein débat sur l'interdiction du port du sac de la burqua , Nicéphore ne peut faire moins que vous donner son avis sur la question, sans se prendre la tête puisqu'il s'agit pour certains de cacher celle de l'autre en se référant à un autre qui, de là haut, s'en fiche éperdument .
Pour tout dire , il y en a peu dans notre douce France , moins d'un demi millier, paraît il; on voit plutôt sur nos murs et dans nos rues la burqua à la mode européenne du genre :
Ces grands enfants ...