fragile...

Fragile libellule , gracile et éphémère , ma rencontre ce matin au bord de l'étang.
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Fragile libellule , gracile et éphémère , ma rencontre ce matin au bord de l'étang.
Tout ce monde , un meeting politique ?
Pas du tout !
La salle de la Joconde , hier , au Louvre; inabordable !

et presque autant d'appareil photographiant, surtout des smartphones .
Beaucoup de ces smartphonistes ne prennent même pas le temps de contempler l'oeuvre , sitôt dans la boite, ils vont plus loin.
Mais c'est sans importance ; déjà...ils sont dans un musée et ce n'est pas rien, comme ce jeune homme , espagnol m'a t il semblé :

Se rappelleront ils du titre et de l'auteur du tableau, j'en doute lorsqu'il s'agit d'une oeuvre peu connue.
Le Louvre , comme certains autres musées , a évolué avec son temps : la photographie est autorisée à condition qu'elle soit sans flash; mais le Prado fait la chasse aux photographes alors qu'en face , au musée Thyssen Bornemisza , seul le flash est prohibé .
Je continue à considérer que ces interdictions , à l'ère de l'image omniprésente, sont désuètes et inefficaces d'autant qu'aucun de ces amateurs, même avec un matériel moderne , ne pourra réaliser des images susceptibles de concurrencer celles des publications

Les abeilles s'en donnent à coeur joie sur les fleurs de mon troène; un ballet incessant .
Là, je suis un peu débordé depuis quelques jours ,
je reviendrai dans ces pages d'ici la fin de la semaine .
"L'idéal de l'homme d'Etat est suggéré par cette phrase : le politicien se préoccupe de la prochaine élection, l'homme d'Etat s'intéresse à la prochaine génération "
John Rawls , philosophe américain (1921-2002).
Nous en aurions grand besoin par les temps qui courent , d'hommes d'Etat.
"Anne , ma soeur Anne , ne vois tu rien venir ?"
"« Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie ».
Charles Perrault - Barbe Bleue

Rainer-Maria Rilke, Vergers
Un match , de basket en l'occurrence mais cela aurait pu être un autre sport , offre souvent des attitudes qui, saisies dans l'instant par un appareil photographique , ne seraient pas captées par l'oeil
Ici, un match récent entre le Lyon Basket Féminin et Nantes-Rézé en ligue 1 :

tu m'la laisses cette balle !

petite explication de texte par la capitaine Misty Bass

Si, si, le match continue...

mais j'vous jure, m'sieur l'arbitre , j'ai rien fait !
mais les grimaces laissent plus souvent la place à de beaux gestes dans la grâce et l'élégance:

C'est fait, Inch'Allah et I LoveYou ont trouvé une famille d'adoption et ensemble !

Voici I LoveYou (c'est l'année en I pour les chats ...)
et voici Inch' Allah, sa soeur

et Rosy, leur maman, aussi, dans un autre foyer :

Elle vivait , affamée , dans le square ...tout est bien qui commence bien , la bonne âme qui l'avait recueillie et avait soigné les deux petits est rassurée: les adoptants les adorent.

Le quai des bouquinistes dans ma ville
Samedi matin, un seul a ouvert son étal.
Il fait froid , le vent agite les arbres ; ce sera pour une autre fois .
Le grand amour que DSK porte au président normal...
D'après les gazettes , l'ex favori à la présidentielle ne se retient plus en parlant de François Hollande ; ainsi d'après le Figaro (journal d'extrème gauche comme chacun sait...):
"Le quinquennat de François Hollande avançant, l'ex-ministre de l'Économie ne retient plus ses coups contre un président qu'il juge «sans vision», «petit arrangeur», «impuissant».".
On s'adore au PS !
Ou encore dans l'Express du 7 mai :
«Hollande, il est très malin. Avec son scooter, il se glisse partout. Le problème, c'est qu'il tourne en rond autour de la place de la Concorde»( propos tenus à l'été 2012).
Et voilà que dans son interview de ce matin, le président normal nous livre ce sublime message :
«Moi je n'ai rien à perdre...." Et nous alors ? on perd depuis qu'il est élu ! Lamentable !! Est ce à dire : "vous , je m'en f...." ? évidemment qu'il n'a plus rien à perdre à 18% dans les sondages de popularité mais fallait il le dire ?
Reconnaissons lui dans sa politique ondoyante et irrésolue , une constante : tout ce qui va mal , c'est la faute à Sarkozy; la preuve encore ce matin:
«Si j'ai gagné en 2012, ce n'est pas parce que mon programme était étincelant. C'est sans doute parce que mon prédécesseur avait échoué.»
Mais comment peut on avouer une telle incongruité : je n'ai pas été élu grâce à mon programme qui n'était pas étincelant, j'ai été élu parce que vous ne vouliez plus de l'autre ....Peut être, mais ce n'est pas une justification et faut il s'en vanter ?
Comme dans la cour de récré : "M'dame c'est pas ma faute , c'est Toto qu'a pas fermé le robinet".

Du moins il a réussi la loi sur la mariage pour tous , ah, ça c'est important, hein, autrement plus que l'entente franco allemande , si capitale pour l'Union européenne qu'il a tout simplement fait capoter en allant chercher ailleurs des soutiens qui ont fait long feu.
Quant à sa guerre contre la Finance , parlons en ! c'est plus facile de taxer les retraités qui eux n'ont pas de syndicats que de toucher au régime ruineux des intermittents du spectacle.
Ce n'est pas seulement affligeant, c'est plus qu'inquiétant !

En passant dans la ville , un soir ....


Mille excuses , mon appareil a tourné , ma tête aussi, alors je suis allé me coucher.
La nuitC'est ma frangine en noir
Celle que j'appelle bonsoir
C'est un gars qu'a son bien
Dans le bistrot du coin
La nuit
C'est le bourgeois qui se profile
Sous l'oeil des filles de ville
Qui croit que c'est arrivé
Et qui paie pour monter
La nuit
C'est cette dame qui s'en va
Donner sa langue au chat
Et mêle à ses dentelles
La tendresse des gamelles
La nuit
C'est un amour qui meurt
Aussitôt qu'il se fait
C'est mille ans de bonheur
Dans un baiser vite fait
C'est cette môme que a perdu
La seule fleur qu'elle avait
Des fois qu'on la retrouverait
La nuit... la nuit...
C'est le soleil du soir
Qui enfile son peignoir
Dans son arrière boutique
Sous des becs électriques
La nuit
C'est le voleur qui va faire
Des heures supplémentaires
Et qu'est pas tatillon
Sur les allocations
La nuit
C'est cet homme qui s'en va
Sa Rolls au bout des bras
Et mêle à ses ficelles
Le trésor des poubelles
La nuit
C'est des chevaux qu'on amène
Au derby des côtelettes
Des moutons qui se promènent
Du côté de la Vilette
C'est un soldat traqué
A sa dernière ronde
Et qui compte les années
Comme on compte les secondes
La nuit... la nuit...
C'est une copine qui vend
Ce que d'habitude on prend
Et qui pour cent sous de plus
Se met sens dessous dessus
La nuit
C'est un chouette courant d'air
Pour les amours pas chères
Un petit hôtel furtif
Pour les minitarifs
La nuit
C'est le mec qui transite
Tout sauf de l'eau bénite
Et mêle à ses hoquets
Le parfum du beaujolais
La nuit
C'est cet homme qui se promène
La nuit en plein midi
Et sa canne qui l'entraîne
Dans les autos de paris
C'est cet homme qu'a pas vu
La pitié qui passait
Et qu'attend dans la rue
Des fois qu'on lui inventerait
Le jour... le jour
Léo Ferré
Il suffit parfois de passer le pont.
Sous le pont.
Et c'est tout de suite le plaisir de l'oeil.
Si l'on s'arrête un peu.







Je ne voulais pas en rajouter en disant un mot de ce Morelle sans morale, la seule évocation de ses frasques suffisant, à mon sens , à le classer dans la catégorie des minables de luxe par la majorité des gens de bons sens .
Mais comment résister au dessin de Bauer dans le Progrès de Lyon, hein ?

Cahuzac , c'était la lutte contre la fraude fiscale, lui c'était le combat contre les conflits d'intérêts !
On voit où ça mène...
Allez , va donc , pauvre type !
Ré-activant mon mauvais esprit et ne pouvant rester sans réagir à la nomination comme secrétaire d'Etat aux Affaires Européennes de l'ineffable Harlem Désir , je me préparais ( laborieusement, nicéphore n'est pas fils de Rivarol...) à écrire un billet sur le sujet, histoire de me défouler un peu sur un type nul, au passé judiciaire bien connu ( "Moi, président , je ne nommerai pas ....", vous vous rappelez ..) quand je suis tombé sur le billet de Patrice de Plunkett qui n'a pas raté l'occasion de fustiger cette nouvelle pantalonnade de notre brillant conducator .
Du coup, à quoi bon écrire sans talent quand on peut lire le billet autrement plus incisif d'un journaliste de talent .
C'est là , un petit régal, polémique certes mais tout de même , hein, y a des limites !
Juste un extrait pour vous mettre en bouche :
"....Mais M. Hollande n'a pas entièrement tort de délocaliser là-bas M. Désir. L'eurocratie est le personnel de la pensée-zéro : il y sera ton sur ton. Et Bruxelles ignore peut-être qu'à Paris, Touche-pas-à-mon-poste est grillé comme outil depuis la fin des années Mitterrand."

Etrange monument enfoncé dans la muraille sous l'église de l'Ile Barbe , en amont de Lugdunum et sur un de mes circuits cyclistes , au bord de la Saône .
Une affiche renseigne le passant curieux : il s'agit à première vue d'une fontaine , asséchée aujourd'hui, dont le bassin est fait du sarcophage d'un vétéran romain, Paulinus Antoninus de la 30ème légion.
le tombeau a été trouvé à l'endroit même lors de la démolition au 19ème siècle de la vieille église romane du 11ème.

Le buste se trouvait à l'intérieur du sarcophage il a été ré-utilisé pour servir de bouche à l'arrivée d'eau dans le bassin.

Une inscription funéraire , invisible de nos jours , a été péniblement reconstitué par un archéologue lors de l'érection de la découverte du monument ; l'affiche n'en donne que des bribes et en latin, sans traduction.
En vélo, l'avantage du cycliste est qu'il peut s"'arrêter facilement , où il veut, pour peu qu'il ouvre les yeux sur le monde qui l'entoure et qu'il ne soit pas obsédé par sa moyenne horaire .
Ce jour là, je n'étais pas obsédé et j'avais le regard vagabond .
Ave , Paulinus Antoninus .
Vous n'avez pas pu aller , cette année , au carnaval de Venise ?
Moi non plus mais j'ai compensé en passant un moment au milieu des costumes du carnaval vénitien d'Annecy.
Organisé depuis 18 ans par l'association Aria , il offre deux jours durant (les 15 et 16 mars cette année) à nos yeux éblouis la splendeur des costumes de la Sérénissime; 450 figurants , amateurs de la fête vénitienne , auteurs pour la plupart de leur costume , se promènent dans la ville , au bord du lac et dans les rues du vieil Annecy et se prêtent avec gentillesse et patience à notre admiration et aux caprices des photographes .
Dont j'étais :









Une lumière idéale , un cadre splendide ,de purs moments de plaisir