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Au bord de l'étang , un soir , quand le soleil nous asperge d'or avant de sombrer , les yeux s'emplissent de sensations et l'on voudrait retenir le soir qui tombe et figer la splendeur du soir .
Heureusement , la photographie le permet
La balade avait bien commencé :
et puis, allez savoir pourquoi...pan, prends ça !
faut pas s'énerver , enfin !
Un chantier , en ville , toujours plus haut...
et ce ne sera pas la dernière .
Reprise après l'hivernage , les abeilles sont à nouveau sur les fleurs , butinant à longueur de journée .
Puissent aboutir les efforts de leurs défenseurs pour réduire au maximum l'utilisation des pesticides qui les détruisent peu à peu; les pouvoirs publics , en France tout du moins ,ont pris conscience du problème ; Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, a décidé en avril 2014 d(interdire les épandages de jour de mars à octobre ; je ne sais pas si l'arrêté d'application a été publié ; l'Union européenne a suspendu pendant deux ans l'utilisation de 3 pesticides sur 4 cultures (maïs, colza, tournesol,coton ); j'ignore si ces mesure(ette)s s'appliquent effectivement ; disons que c'est un début .
Il ne fait pas bon être apiculteur de nos jours, hélas
Si méfiant d'habitude , le Héron cendré (Ardea cinérea) est parfois beaucoup moins timide quand la découverte d'un nouveau garde-manger l'attire.
Ici, il prospecte en pleine ville dans les petits étangs artificiels créés entre la Saône et les immeubles du nouveau quartier de Confluences à Lyon au bout de la presque île.
Un biotope fait pour lui où je l'ai croisé à plusieurs reprises ; sa présence s'explique peut être aussi par le fait que c'est un jeune sujet , peut être moins méfiant que les adultes .
Je ne vous inflige pas la citation de la fable de Jean de La Fontaine mais l'apprend on encore dans nos écoles ?
Voici ce que je lis dans la presse du soir :
" Déplorant la suspension de Zlatan Ibrahimovic pour quatre matches ferme, le PSG a réagi ce vendredi, en dénonçant «un acharnement» à l'égard de son attaquant vedette."
Je rêve ou alors je vis dans un autre monde ! voilà un type qui crache sur le pays qui l'accueille en le traitant de "pays de merde" et le PSG, son club trouve que 4 matches de suspension c'est de l'acharnement ?!
Mais c'est devant un tribunal correctionnel qu'il faudrait envoyer ce charmant garçon pour injure publique envers la France .
Non décidément , le monde du football me fait gerber .
nicéphore énervé (et pas poli)
C'est en pleine ville , sur une des artères les plus passantes et la pie revient chaque année et chaque année consolide , améliore , répare son nid qui, chez les pies , s'orne toujours d'un toit .
Les oiseaux sont de merveilleux architectes !
326 morts à cause des arbres le long des routes dit le ministre .
C'est trop !
Donc , il faut couper les arbres ...
J'aime bien le "à cause " , vous voyez les arbres qui de temps à autre , choisissent une voiture et paf ! un petit coup de tronc et la voiture est pulvérisée ...
Bon, c'est macabre mais je ne vois vraiment pas pourquoi on couperait les arbres ; on pourrait aussi interdire les routes de montagne dont le côté du précipice n'est pas bordé par une (haute) murette...
Et aussi , l'alcool au volant qui cause bien plus de morts que ces abominables platanes : interdire la vente et la consommation d'alcool en France , c'est aussi une piste , M. Cazeneuve.
La réaction d'un lecteur du Figaro à propos des arbres et des bonnes idées de nos gouvernants:
" Que pense faire le gouvernement pour le soleil qui éblouit ? Le supprimer ,ou provoquer une éclipse".
Il a raison, hein; moi le soleil qui éblouit me gêne plus que les arbres .
Attendons la réaction de Mme Royale , moi qui ne l'aime pas trop (et même pas du tout) , elle nous surprendra peut être (enfin, je l'espère ) par une sortie frappée du bon sens et à contre courant de ses collègues du gouvernement .
Elle en a déjà fait plusieurs que j'ai appréciées, pourquoi pas pour défendre les "platanus acerifolia" de nos routes.
à couper !
il n'est pas au bord d'une route mais l'autre jour un gamin qui roulait trop vite avec son vélo l'a heurté et s'est fait une grosse bosse .
Je te guette, dit le chat.
Tu ne m'auras pas , répond l'oiseau.
Comme j'adore les deux , je prépare des croquettes pour calmer le félin et des graines pour éloigner l'oiseau .
Doux jésus , qu'il est difficile de contenter tout le monde !
Je vous emmène sur mes pas , ce samedi de Pâques , dans les bois et la campagne du haut Beaujolais , superbe campagne bocagère entre 450 et 700 mètres, entourée de grands bois sombres de résineus essentiellement et son point culminant, le mont Saint Rigaud à 1012 mètres .
Une sortie dans la brume et sous des averses intermittentes mais qui n'ont pas gâché les couleurs de la nature renaissante ni la symphonie des oiseaux : rouge gorge , sitelles , pinsons , mésanges noires et charbonnières , grives draines et musiciennes , bref , une sortie en musique .
une belle forme laissée par les bûcherons
l'ancienne voie du chemin de fer départemental
les premières anémones des bois
le triton dans la rigole
un tapis tout frais de Dorine à feuilles opposées ( Chrysosplenium oppositifolium)
détail
percée dans la brume
et le joli rouge-gorge ...
Au pied de la colline , une traboule ( terme lyonnais pour désigner le passage couvert qui permettent aux piétons de passer d'une rue à l'autre, sous les habitations , à travers des allées , des cours et des escaliers -).
Le mot vient de "trabouler " dérivé sans doute du latin, "trans : à travers" et " ambulare : se déplacer" )
Lyon en compte des centaines dans ses vieux quartiers , autour de la primatiale St Jean et sur les pentes de la Croix Rousse .
Elles sont parfois sombres , mal éclairées , un peu sinistres ou alors lumineuses dans les cours , avec des merveilles d'architecture médiévale ou Renaissance .
Qui ne franchirait alors.ce porche, engageant au possible ..
et pas que pour le flâneur...
et qui ne date pas d'hier :
On est là au pied de la colline de la Croix Rousse .
Bonne promenade !
Ce n'est pas un "ah, ah !" pour en rire mais plutôt à pleurer en lisant ça :
Le premier ministre a reconnu une «erreur» sur les hausses d'impôts depuis le début du mandat, qu'il essaye depuis de «corriger».
«La hausse cumulée des impôts depuis des années, et la droite y a pris une part très importante, a créé un effet de ras-le-bol qui a étouffé l'économie française pour les entreprises, et qui a mis très en colère les Français».
(Le Figaro numérique de ce soir )
Ben, mon colon, y z'ont mis du temps pour s'en rendre compte et il a fallu une déroute électorale pour parvenir à ce constat.
Je reconnais au moins à manuel Valls d'avoir le courage de le dire dans un milieu politique où la langue de bois est habituellement le costume de rigueur .
Ouais, enfin, je sais pas trop quoi dire en livrant cette image prise dans une rue proche de chez moi.
Je passais en vélo, , partant courageusement pour mon entrainement de forçat de la route ; forcément, on s'arrête quand on voit ça pour se demander si c'est une auto école pour fils d'émir ou le dernier caprice d'un people de passage .
La vraie question est de savoir comment il a fait, le chauffeur , pour trouver la place suffisante pour se garer dans ces rues où la moindre Fiat 500 a déjà du mal à se poser .
"L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine (…) Le déracinement est de loin la plus dangereuse maladie des sociétés humaines."
Simone Weil (1909-1943)
Assurément , à méditer par les temps qui court et quelle pensée prémonitoire !
J'aime les motos , racées comme des bêtes de course , cool comme celle de Peter Fonda , confortables comme les grosses Honda , sobres et chic comme les belles anglaises de Triumph ou typées et rutilantes comme les Harley Davidson aux chromes éblouissants .
Les motards me font penser à chaque fois au jaillissement du cavalier quand il lance le galop de son cheval , d'une aide imperceptible , voire d'un claquement de langue et que cet athlète merveilleux se propulse dans un élan fulgurant, ivre de cette liberté que lui rend la main de son cavalier .
En quelque sorte , je sens comme un cousinage et souvent je les envie , moi qui n'ai jamais pratiqué la moto et qui n'a plus souvent l'occasion de monter à cheval.
Est ce une compensation que de ne jamais manquer l'occasion d'une photo quand je vous dans la rue, au repos, un de ses monstres mécaniques, sa puissance en repos , endormie dans sa silhouette racée ?
En voici deux encore que je n'ai pas identifiées mais je suis sûr que la fidèle lectrice à laquelle je pense, en parfaite amazone motorisée, en reconnaitra le modèle ....malgré l'imperfection des images , captées avec un smartphone .
Nicéphore smartphonien de la photo , enfin, oui, mais vraiment quand je ne peux pas faire autrement !